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1a. Visita de Juan Pablo II a México, 26 enero, 1979 ricaredus April 03, 2010 Video que muestra momentos de la primera visita del Papa Juan Pablo II a México, del 26 de enero al 1 de febrero de 1979.Más
1a. Visita de Juan Pablo II a México, 26 enero, 1979
ricaredus April 03, 2010 Video que muestra momentos de la primera visita del Papa Juan Pablo II a México, del 26 de enero al 1 de febrero de 1979.
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1a. Visita de San Juan Pablo II a México, 26 enero, 1979
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1a. Visita de Juan Pablo II a México, 26 enero, 1979
Irapuato
"If I can go to Mexico, the nation that has the most anticlerical constitution in the world, then even the Polish government cannot tell me no."
Irapuato
J. Alejandro Corona S. 👏 👏 👍 GRACIAS por recordarme... 😇
Un comentario más de Irapuato
Irapuato
✍️ México: Un día como hoy San Juan Pablo II visitó por primera vez la Basílica de Guadalupe 👏 👏 👍 😇
MÉXICO D.F, 27 Ene. 16 / 08:32 pm (ACI).- Un día como hoy, hace 37 años, San Juan Pablo II visitó por primera vez la Basílica de Nuestra Señora de Guadalupe, en el marco de su viaje a México que inició el 26 de enero de 1979, en la primera gira internacional de su pontificado y que …Más
✍️ México: Un día como hoy San Juan Pablo II visitó por primera vez la Basílica de Guadalupe 👏 👏 👍 😇

MÉXICO D.F, 27 Ene. 16 / 08:32 pm (ACI).- Un día como hoy, hace 37 años, San Juan Pablo II visitó por primera vez la Basílica de Nuestra Señora de Guadalupe, en el marco de su viaje a México que inició el 26 de enero de 1979, en la primera gira internacional de su pontificado y que incluyó República Dominicana y Bahamas.
“De todas las enseñanzas que la Virgen da a sus hijos de México, quizás la más bella e importante es esta lección de fidelidad. Esa fidelidad que el Papa se complace en descubrir y que espera del pueblo mexicano”, manifestó.
Una de sus frases más significativas en ese día fue esta: “De mi Patria se suele decir: “Polonia semper fidelis”. Yo quiero poder decir también: ¡Mexicum semper fidele, siempre fiel!”.
Al día siguiente, San Juan Pablo II visitó la Basílica de Nuestra Señora de Guadalupe y se convirtió en el primer Pontífice en hacerlo. Ahí inauguró la III Conferencia del Episcopado Latinoamericano.
www.aciprensa.com/…/mexico-un-dia-c…
dianucha2011
que emosion siente uno al ver estos videos wow sera por que quiero tanto a juan pablo!!!! Dios lo tenga en su santa gloria
Irapuato
👏 "If I can go to Mexico, the nation that has the most anticlerical constitution in the world, then even the Polish government cannot tell me no." 👍 He well remembered that the Communist authorities had not permitted the visit of Paul VI. But nevertheless he intuited that they couldn't stop him. www.ewtn.com/library/CHISTORY/zdziwjp2.htm
huiroman
Que maravilloso Papa, en verdad un hombre ejemplar, un verdadero Siervo de Dios
Irapuato
👍 And thank you, Poland, for all your prayers and sufferings, plus remaining Faithful during the communist era, and thus the Lord kept his promise to Saint Faustina: Sister Faustina heard these words as she prayed for Poland; "I bear a special love for Poland, and if she will be obedient to My will, I will exalt her in might and holiness. From her will come forth the spark that will prepare …Más
👍 And thank you, Poland, for all your prayers and sufferings, plus remaining Faithful during the communist era, and thus the Lord kept his promise to Saint Faustina: Sister Faustina heard these words as she prayed for Poland; "I bear a special love for Poland, and if she will be obedient to My will, I will exalt her in might and holiness. From her will come forth the spark that will prepare the world for My final coming."Notebook VI 1732
schoole
Thank you Mexico, thank you John Paul II.
👏 👏 😇 😇
"Jeżeli mogę jechać do Meksyku, do narodu, który ma najbardziej antyklerykalną konstytucję na świecie, to nawet polski rząd nie może powiedzieć mi NIE"Más
Thank you Mexico, thank you John Paul II.

👏 👏 😇 😇

"Jeżeli mogę jechać do Meksyku, do narodu, który ma najbardziej antyklerykalną konstytucję na świecie, to nawet polski rząd nie może powiedzieć mi NIE"
Irapuato
"If I can go to Mexico, the nation that has the most anticlerical constitution in the world, then even the Polish government cannot tell me no." He well remembered that the Communist authorities had not permitted the visit of Paul VI. But nevertheless he intuited that they couldn't stop him. www.ewtn.com/library/CHISTORY/zdziwjp2.htm
Irapuato
😇
DISCOURS DU PAPE JEAN-PAUL II
Puebla de Los Angeles (Mexique), séminaire Palafoxiano
Dimanche 28 janvier 1979

Chers frères dans l’épiscopat,
Cette heure que j’ai la joie de vivre avec vous est certainement historique pour l’Amérique latine. L’opinion publique mondiale en a bien conscience, comme en ont conscience les fidèles de vos Églises locales, et surtout vous-mêmes qui en serez les …Más
😇
DISCOURS DU PAPE JEAN-PAUL II
Puebla de Los Angeles (Mexique), séminaire Palafoxiano
Dimanche 28 janvier 1979


Chers frères dans l’épiscopat,
Cette heure que j’ai la joie de vivre avec vous est certainement historique pour l’Amérique latine. L’opinion publique mondiale en a bien conscience, comme en ont conscience les fidèles de vos Églises locales, et surtout vous-mêmes qui en serez les protagonistes et les responsables.
C’est aussi une heure de grâce, marquée par le passage du Seigneur, par une présence et une action tout à fait particulières de l’Esprit de Dieu. C’est pourquoi nous avons invoqué cet Esprit avec confiance au début de nos travaux. C’est pourquoi aussi je vous demande maintenant, comme un frère à des frères très chers : tous les jours de cette Conférence et en chacun de ses actes, laissez-vous conduire par l’Esprit, ouvrez-vous à son inspiration et à son impulsion ; que lui seul — et aucun autre Esprit — vous guide et vous encourage.
Sous la direction de cet Esprit, pour la troisième fois depuis vingt-cinq ans, évêques de tous pays, représentant l’Épiscopat de l’ensemble du continent latino-américain, vous vous réunissez pour approfondir ensemble le sens de votre mission face aux exigences nouvelles de vos peuples.
La Conférence qui s’ouvre maintenant, convoquée par le vénéré Pape Paul VI, confirmée par mon inoubliable prédécesseur Jean-Paul Ier et reconfirmée par moi — ce fut l’un des premiers actes de mon pontificat —, se relie à celle, déjà lointaine, de Rio de Janeiro, dont le fruit le plus marquant fut la naissance du CELAM. Mais elle se relie plus étroitement encore à la IIe Conférence, celle de Medellin, dont elle célèbre le dixième anniversaire.
En ces dix années, quel immense chemin a parcouru l’humanité, et quel immense chemin a parcouru aussi l’Église, avec l’humanité et à son service ! Cette IIIe Conférence ne peut ignorer une telle réalité. Il faudra donc prendre comme point de départ les conclusions de Medellin, avec tout ce qu’elles ont de positif, mais sans ignorer les interprétations incorrectes qu’on en a faites parfois et qui demandent un discernement serein, une critique opportune et de claires prises de position.
Vous aurez comme guide, dans vos débats, le document de travail préparé avec tant de soin afin qu’il soit toujours un point de référence.
Mais vous aurez aussi en main l’Exhortation apostolique Evangelii nuntiandi de Paul VI. Avec quelle joie ce grand Pontife approuva le thème de la Conférence : « Le présent et le futur de l’évangélisation en Amérique latine » !
Ceux qui l’entouraient pendant les mois de préparation de l’Assemblée pourront le dire. Ils pourront témoigner aussi de sa gratitude quand il sut que la toile de fond de toute la Conférence serait ce texte dans lequel il a mis toute son âme de Pasteur, au soir de sa vie. Maintenant qu’il a « fermé les yeux sur la scène de ce monde » (cf. testament de Paul VI), ce document devient un testament spirituel que la Conférence devra scruter avec soin et amour pour en faire un autre point de référence obligatoire, et voir comment le mettre en pratique. L’Église entière vous sait gré de l’exemple que vous donnez, de ce que vous faites et que peut-être d’autres Églises locales feront à leur tour.
Le Pape veut être avec vous au début de vos travaux, en remerciant le « Père des lumières de qui descend tout don parfait » (Jc 1, 17) d’avoir pu se joindre à vous à la messe solennelle d’hier, sous le regard maternel de la Vierge de Guadalupe, et à la messe de ce matin. Je resterais très volontiers avec vous pour prier, réfléchir et travailler : soyez sûrs que j’y resterai en esprit, tandis que m’appelle par ailleurs le « souci de toutes les Églises » (2 Co 11, 28). Je désire, du moins avant de poursuivre ma visite pastorale à travers le Mexique et avant de rentrer à Rome, vous laisser comme gage de ma présence spirituelle quelques paroles, prononcées avec un grave souci pastoral et une affection paternelle, et qui sont l’écho de mes principales préoccupations à propos du thème que vous avez à traiter et au sujet de la vie de l’Église dans nos chers pays.
I. — Maîtres de la Vérité
C’est une grande consolation pour le Pasteur universel de constater que vous êtes assemblés ici non comme un symposium d’experts, non comme un parlement d’hommes politiques, non comme un congrès de savants ou de techniciens, pour importantes que puissent être de telles réunions, mais comme une rencontre fraternelle de pasteurs de l’Église. Et comme pasteurs, vous avez vivement conscience de ce que votre devoir principal est d’être des maîtres de la vérité. Non pas d’une vérité humaine et rationnelle, mais de la vérité qui vient de Dieu, qui porte avec elle le principe de la libération authentique de l’homme : « Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous fera libres. » (Jn 8, 32), cette vérité qui est la seule à offrir un fondement solide pour une « praxis » adéquate.
I. 1. Veiller sur la pureté de la doctrine, fondement de l’édification de la communauté chrétienne, est donc, avec l’annonce de l’Évangile, le devoir premier et irremplaçable du Pasteur, du Maître de la foi. Saint Paul, convaincu de la gravité de ce devoir, le mettait souvent en relief (cf. 1 Tm 1, 3-7, 18-20 ; 4, 16 ; 2 Tm 1, 4-14). En plus de l’unité dans la charité, nous avons toujours besoin de l’unité dans la vérité. Le très aimé Pape Paul VI, dans son exhortation apostolique Evangelii nuntiandi, le disait « L’Évangile dont nous avons la charge est aussi parole de vérité. Une vérité qui rend libres et qui, seule, donne la paix du cœur, c’est ce que les gens viennent chercher lorsque nous leur annonçons la Bonne Nouvelle. Vérité sur Dieu, vérité sur l’homme et sa mystérieuse destinée, vérité sur le monde… Le prédicateur de l’Évangile sera donc quelqu’un qui, même au prix du renoncement personnel et de la souffrance, recherche toujours la vérité qu’il doit transmettre aux autres. Il ne trahit jamais ni ne dissimule la vérité par souci de plaire aux hommes, d’étonner ou de choquer, ni par originalité ou désir d’apparaître… Pasteurs du peuple fidèle, notre service pastoral nous presse de garder, défendre et communiquer la vérité sans regarder les sacrifices. » (N. 78.)
I. 2. Ce que les fidèles de vos pays attendent et réclament avant tout de vous, pasteurs, c’est une transmission attentive et zélée de la vérité sur Jésus-Christ. Elle se trouve en effet au centre de l’évangélisation et constitue son contenu essentiel : « Il n’y a pas d’évangélisation vraie si le nom, l’enseignement, la vie, les promesses, le règne, le mystère de Jésus de Nazareth, Fils de Dieu, ne sont pas annoncés. (Evangelii nuntiandi, n. 22.)
De la connaissance approfondie de cette vérité dépendra la vigueur de la foi de millions d’hommes, et dépendra aussi la valeur de leur adhésion à l’Église et de leur présence active de chrétiens dans le monde. De cette connaissance découleront des options, des valeurs, des attitudes et des comportements capables d’orienter et de définir notre vie chrétienne et de créer des hommes nouveaux, et donc une humanité nouvelle, par la conversion de la conscience individuelle et collective (cf. EN, n. 18).
C’est d’une solide christologie que doit venir la lumière sur tant de sujets et de questions doctrinales et pastorales que vous vous proposez d’examiner ces jours-ci.
I. 3. Il nous faut donc proclamer notre foi au Christ devant l’Histoire et devant le monde, avec une conviction profonde, sentie, vécue, comme Pierre la proclama : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. » (Mt 16, 16.) Telle est la Bonne Nouvelle, en un certain sens unique : l’Église vit par elle et pour elle, comme elle reçoit d’elle tout ce qu’elle a à offrir aux hommes, sans aucune distinction de nation, de culture, de race, de temps, d’âge ou de condition. Et c’est pourquoi, « à partir d’une telle profession de foi (de Pierre), l’histoire sainte du salut et du Peuple de Dieu devait acquérir une nouvelle dimension » (Homélie à l’inauguration solennelle de mon pontificat, 22 octobre 1978). Tel est l’unique Évangile et « si nous-même, si un ange venu du ciel vous annonçait un évangile différent… qu’il soit anathème ! », comme l’écrivait clairement l’Apôtre (Ga 1, 8).
I. 4. Or, on voit circuler aujourd’hui un peu partout — le phénomène n’est pas nouveau — des « relectures » de l’Évangile, résultant plus de spéculations théoriques que d’une authentique méditation de la parole de Dieu et d’un véritable engagement évangélique. Elles créent de la confusion en s’écartant des critères essentiels de la foi de l’Église et du fait qu’on a la témérité de les exposer, comme une catéchèse, aux communautés chrétiennes.
Dans certains cas, on passe sous silence la divinité du Christ, ou on tombe en fait dans des formes d’interprétations en opposition avec la foi de l’Église. Le Christ serait seulement un « prophète », un annonciateur du règne et de l’amour de Dieu, mais pas le véritable Fils de Dieu et il ne serait donc pas le centre et l’objet du message évangélique lui-même.
Dans d’autres cas, on prétend montrer un Jésus engagé politiquement, un Jésus qui lutte contre la domination romaine et contre les pouvoirs, et qui est donc impliqué dans la lutte des classes. Cette conception du Christ comme politicien, révolutionnaire, le fauteur de subversion de Nazareth, n’est pas en accord avec la catéchèse de l’Église. Confondant le prétexte insidieux des accusateurs de Jésus avec l’attitude — bien différente — de Jésus lui-même, on prétend voir dans le dénouement d’un conflit politique la cause de sa mort et l’on passe sous silence la volonté d’oblation du Seigneur et même la conscience de sa mission rédemptrice. Les Évangiles montrent clairement que tout ce qui altérait la mission de Jésus comme serviteur de Yahvé était une tentation pour lui (cf. Mt 4, 8, Lc 4, 5). Il n’accepte pas la position de ceux qui mélangeaient les choses de Dieu avec des attitudes purement politiques (cf. Mt 22, 21 ; Mc 12, 17 ; Jn 18, 36). Il rejette sans équivoque le recours à la violence. Il ouvre son message de conversion à tous, sans en exclure même les publicains. La perspective de sa mission est beaucoup plus profonde. Elle consiste en un salut intégral par un amour qui transforme, pacifie, un amour de pardon et de réconciliation. D’autre part, il n’y a pas de doute que tout cela est fort exigeant pour le chrétien qui veut vraiment servir ses frères les plus petits, les pauvres, les nécessiteux, les marginaux, en un mot tous ceux qui reflètent en leur vie le visage souffrant du Seigneur (cf. Lumen gentium, n. 8).
I. 5. Contre de telles « relectures », et contre les hypothèses, brillantes peut-être mais fragiles et inconsistantes, qui en découlent « l’évangélisation dans le présent et dans l’avenir de l’Amérique latine » ne peut cesser d’affirmer la foi de l’Église : Jésus-Christ, Verbe et Fils de Dieu, se fait homme pour se rapprocher de l’homme et lui offrir, par la force de son mystère le salut, comme grand don de Dieu (cf. EN, n. 19 et 27).
Telle est la foi qui a marqué votre histoire et a forgé ce qu’il y a de meilleur dans les valeurs de vos peuples, et qui cherchera encore à animer, avec toute son énergie, le dynamisme de son avenir. Telle est la foi qui révèle la vocation de concorde et d’unité qui doit éloigner les périls de guerres dans ce continent de l’espoir, où l’Église a été un facteur si puissant d’intégration. Telle est la foi, enfin, que les fidèles de l’Amérique latine expriment avec tant de vitalité et des modes si variés, à travers la religiosité ou piété populaire.
De cette foi dans le Christ, et du sein de l’Église, nous tirons la capacité de servir l’homme, de servir nos peuples, de faire pénétrer l’Évangile dans leur culture, de transformer les cœurs, d’humaniser les systèmes et les structures.
Tout silence, tout oubli, toute mutilation ou accentuation inadéquate, qui affecte l’intégrité du mystère de Jésus- Christ et s’écarte de la foi de l’Église, ne peut constituer un contenu valable de l’évangélisation. « Aujourd’hui, sous prétexte d’une piété qui est fausse, sous l’apparence trompeuse d’une prédication évangélique, on essaie de nier le Seigneur Jésus », écrivait un grand évêque lors des graves crises du IVe siècle. Et il ajoutait : « Je dis la vérité, afin que soit connue de tous la cause de la désorientation dont nous souffrons. Je ne puis me taire. » (Saint Hilaire de Poitiers, Ad Ausentium, 14.) Vous non plus, évêques d’aujourd’hui, lorsque de telles confusions se produisent, vous ne pouvez pas vous taire.
C’est d’ailleurs la recommandation que faisait le Pape Paul VI dans son discours d’ouverture de la Conférence de Medellin : « Parlez, parlez, prêchez, écrivez, prenez position, comme on dit, dans l’harmonie des plans et des buts, pour la défense et l’illustration des vérités de la foi, sur l’actualité de l’Évangile, sur les questions qui intéressent la vie des fidèles et la défense de mœurs chrétiennes… » (Discours de Paul VI, 1.)
Je ne me lasserai pas moi-même de répéter, accomplissant ainsi mon devoir d’évangélisateur de l’humanité entière : n’ayez pas peur ! Ouvrez, ouvrez toutes grandes les portes au Christ ! À sa puissance salvatrice, ouvrez les frontières des États, des systèmes économiques et politiques, les immenses domaines de la culture, de la civilisation, du développement (Homélie à l’inauguration solennelle de mon pontificat, 22 octobre 1978).
I. 6. Maîtres de la vérité, on attend de vous que vous proclamiez inlassablement, et avec une vigueur spéciale en la circonstance présente, la vérité sur la mission de l’Église, objet du Credo que nous professons, et terrain irremplaçable et fondamental de notre fidélité. Le Seigneur l’a instituée comme communauté de vie, de charité, de vérité (cf. Lumen gentium, n. 9) et comme corps, plénitude et sacrement du Christ en qui habite la plénitude de la divinité (cf. Lumen gentium, n. 7).
L’Église naît de la réponse de foi que nous donnons au Christ. En effet, c’est en accueillant avec sincérité la Bonne Nouvelle que nous réunissons les croyants au nom de Jésus pour chercher ensemble le Règne, le construire, le vivre (cf. EN, n. 13). L’Église est l’ensemble « de ceux qui regardent avec la foi vers Jésus auteur du salut, principe d’unité et de paix (Lumen gentium, n. 9).
Mais d’un autre côté, nous naissons de l’Église : elle nous communique la richesse de vie et de grâce dont elle est dépositaire, elle nous engendre par le baptême, nous nourrit par les sacrements et par la parole de Dieu, nous prépare pour la mission, nous conduit vers le dessein de Dieu, raison de notre existence comme chrétiens. Nous sommes ses fils. Nous l’appelons, avec un légitime orgueil, notre mère, répétant ainsi un titre qui vient des tout premiers temps et a traversé les siècles (cf. Henri de Lubac, Méditation sur l’Église).
Il faut donc l’aimer, la respecter, la servir car « il ne peut prétendre avoir Dieu pour Père celui qui ne veut pas avoir l’Église pour mère (Saint Cyprien, De Unitate, 6, 8), « on ne peut aimer le Christ sans aimer l’Église que le Christ aime » (EN, n. 16), et « on ne possède l’Esprit-Saint que dans la mesure où on aime l’Église du Christ » (Saint Augustin, In Ioannem tract., 32, 8).
L’amour pour l’Église doit être un acte de fidélité et de confiance. Dans le premier discours de mon pontificat, soulignant mon désir de fidélité au Concile Vatican II et ma volonté de réserver le plus grand soin au secteur de l’ecclésiologie, j’invitais à reprendre en main la Constitution dogmatique Lumen gentium « en vue d’une nouvelle et enrichissante méditation sur la nature et la fonction, sur la manière d’être et d’agir de l’Église, non seulement pour réaliser toujours mieux cette communion vitale dans le Christ de tous ceux qui croient et espèrent en lui, mais également en vue de contribuer à une plus ample et plus forte unité de la famille humaine tout entière » (mon premier message à l’Église et au monde, 17 octobre 1978).
Je reprends cette invitation, en cet instant exceptionnel de l’évangélisation en Amérique latine : « L’adhésion à ce texte conciliaire, vu à la lumière de la Tradition et en y intégrant les formulations dogmatiques élaborées, il y a un siècle, par le premier Concile du Vatican, sera pour nous tous, pasteurs et fidèles, le secret d’une orientation sûre et un stimulant pour cheminer — répétons-le — dans le sens de la vie et de l’Histoire. « (Ibid.)
I. 7. Une action évangélisatrice sérieuse et vigoureuse ne peut être garantie sans une ecclésiologie solidement établie.
D’abord parce que évangéliser est la mission essentielle, la vocation propre, l’identité la plus profonde de l’Église qui, à son tour, est évangélisée (cf. EN, n. 14-15 ; LG, n. 5). Envoyée par le Seigneur, elle envoie elle-même les évangélisateurs pour prêcher « non leurs propres personnes ou leurs idées personnelles, mais un Évangile dont ni eux ni elle ne sont maîtres et propriétaires absolus pour en disposer à leur gré » (EN, n. 15). Ensuite, parce que « évangéliser n’est pour personne un acte individuel et isolé, mais c’est un acte profondément ecclésial » (EN, n. 60) qui n’est pas sujet à un pouvoir discrétionnaire agissant suivant des critères et perspectives individualistes, mais qui doit être réalisé en communion avec l’Église et ses pasteurs (cf. EN, n. 60). Une vision correcte de l’Église est donc une phase indispensable pour une juste vision de l’évangélisation.
Comment pourrait-il y avoir une authentique évangélisation sans une adhésion prompte et sincère au sacré Magistère, avec la claire conscience qu’en se soumettant à lui le Peuple de Dieu accueille non pas une parole d’hommes, mais la vraie parole de Dieu ? (Cf. 1 Th 2, 13 ; LG, n. 12.) De ce Magistère, « l’importance objective doit non seulement être toujours présente à l’esprit, mais en outre protégée contre les menaces que l’on voit apparaître aujourd’hui ici et là contre certaines vérités de la foi catholique » (mon premier message à l’Église et au monde, 17 octobre 1978).
Je connais bien votre adhésion et votre disponibilité envers la Chaire de Pierre, et aussi l’amour que vous lui avez toujours montré. Je vous remercie de tout cœur, au nom du Seigneur, de l’attitude profondément ecclésiale que cela implique, et je voudrais que vous aussi vous ayez la consolation de compter sur l’adhésion loyale de vos fidèles.
I. 8. Dans l’abondante documentation avec laquelle vous avez préparé cette Conférence, et particulièrement dans l’apport de nombreuses Églises, on sent parfois un certain malaise au sujet de l’interprétation même de la nature et de la mission de l’Église. On mentionne par exemple la séparation que certains établissent entre Église et Royaume de Dieu. Celui-ci, vidé totalement de son contenu, est entendu en un sens fort sécularisé : on n’entrerait pas dans le Royaume par la foi et l’appartenance à l’Église, mais par un pur changement de structures et par l’engagement politico-social. Là où il y a un certain type d’engagement et d’action pour la justice, là serait déjà présent le Royaume. On oublie ainsi que « l’Église… reçoit mission d’annoncer le Royaume du Christ et de Dieu et de l’instaurer dans toutes les nations, formant de ce Royaume le germe et le commencement sur la terre » (LG, n. 5).
Dans une de ses belles catéchèses, le Pape Jean-Paul Ier donnait cet avertissement à propos de la vertu d’espérance : « C’est une erreur d’affirmer que la libération politique, économique et sociale, coïncide avec le salut en Jésus- Christ ; que le « Règne de Dieu » s’identifie avec le « règne de l’homme. »
En certains cas, il arrive que naisse une attitude de défiance envers « l’Église institutionnelle » ou « officielle », qualifiée d’aliénante, et à laquelle s’opposerait une autre Église dite « populaire », « qui naît du peuple » et se concrétise dans les pauvres. Ces positions pourraient comporter des degrés différents — pas toujours faciles à préciser — de conditionnements idéologiques connus. Le Concile a souligné la nature et la mission de l’Église, et comment ceux qui portent la charge du ministère de la communauté et doivent compter sur la collaboration de tout le Peuple de Dieu, contribuent à l’unité profonde et à l’édification continue de cette Église. En effet: « Si l’Évangile que nous proclamons apparaît déchiré par des querelles doctrinales, des polarisations idéologiques, ou des condamnations réciproques entre chrétiens, au gré de leurs vues différentes sur le Christ et sur l’Église et même à cause de leurs conceptions diverses de la société et des institutions humaines, comment ceux à qui s’adresse notre prédication ne s’en trouveraient-ils pas perturbés, désorientés sinon scandalisés ? » (EN, n. 77.)
I. 9. La vérité que nous devons à l’homme est, avant tout, une vérité sur l’homme lui-même. En tant que témoins de Jésus-Christ, nous sommes des hérauts, des porte-voix, des serviteurs de cette vérité que nous ne pouvons réduire aux principes d’un système philosophique ou à une pure activité politique, que nous ne pouvons oublier ou trahir.
Peut-être une des faiblesses les plus manifestes de la civilisation actuelle réside-t-elle dans une vision inexacte de l’homme. Notre époque est sans doute celle où l’on a le plus écrit et parlé de l’homme, celle des humanismes et de l’anthropocentrisme. Et cependant, de manière paradoxale, elle est l’époque des angoisses les plus profondes de l’homme sur sa propre identité et sur son destin personnel, l’époque du recul de l’homme à des niveaux jusqu’à présent insoupçonnés, l’époque des valeurs humaines piétinées comme on ne l’a jamais fait dans le passé.
Comment expliquer ce paradoxe ? On peut dire qu’il s’agit du paradoxe inexorable de l’humanisme athée. C’est le drame de l’homme amputé d’une dimension constitutive de son être propre — sa recherche de l’infini — et ainsi placé en face de la pire réduction de ce même être. La Constitution pastorale Gaudium et spes touche le fond du problème lorsqu’elle affirme : « Le mystère de l’homme ne s’éclaire vraiment que dans le mystère du Verbe incarné. » (GS, n. 22.) L’Église possède, grâce à l’Évangile, la vérité sur l’homme. Cette vérité se trouve dans une anthropologie que l’Église ne cesse d’approfondir et de communiquer. L’affirmation primordiale de cette anthropologie est celle de l’homme comme image de Dieu, irréductible à une simple particule de la nature ou à un élément anonyme de la cité humaine (cf. GS, n. 12, 3 ; 14, 2). C’est dans ce sens que saint Irénée écrivait : « Dieu est la gloire de l’homme ; mais l’homme reçoit l’œuvre de Dieu, toute sa sagesse et sa force. » (Saint Irénée : Adversus haereses, 1. III, 20, 2-3.)
Je me suis référé à ce fondement irremplaçable de la conception chrétienne de l’homme, spécialement dans mon message de Noël : « Noël est la fête de l’homme… L’homme, objet de calcul, considéré d’après la catégorie de quantité… et en même temps unique, absolument singulier…, quelqu’un qui a été pensé de toute éternité et choisi de toute éternité : quelqu’un qui a été appelé et nommé par son propre nom. » (Message de Noël, 1.)
Face à tant d’autres humanismes, souvent enfermés dans une vision de l’homme strictement économique, biologique ou psychique, l’Église a le droit et le devoir de proclamer la vérité sur l’homme, vérité qu’elle a reçue de son Maître, Jésus-Christ. Dieu veuille qu’aucune coercition extérieure ne l’empêche de le faire ! Mais Dieu veuille surtout qu’elle-même n’omette pas de le faire par crainte, ou par doute, parce qu’elle s’est laissé contaminer par d’autres humanismes, par manque de confiance dans son propre message original.
Quand un pasteur de l’Église annonce avec clarté et sans ambiguïté la vérité sur l’homme, révélée par Celui qui « savait ce qu’il y a dans l’homme » (Jn 2, 25), il doit être animé par la certitude qu’il rend à l’homme le meilleur service.
Cette vérité complète sur l’être humain constitue le fondement de la doctrine sociale de l’Église, de même qu’elle est la base de la vraie libération. À la lumière de cette vérité, l’homme n’est pas un être soumis aux processus économiques et politiques, mais ces mêmes processus sont ordonnés à l’homme et subordonnés à lui. De cette rencontre de pasteurs, la vérité sur l’homme, enseignée par l’Église, sortira certainement fortifiée.
II. — Signes et bâtisseurs de l’unité
Votre service pastoral à l’égard de la vérité se complète par un service semblable à l’égard de l’unité.
II. 1. Cette unité doit exister avant tout entre vous-mêmes, les évêques.
« Nous devons garder et maintenir cette unité — écrivait l’évêque saint Cyprien en un moment où la communion entre les évêques de son pays était gravement menacée — nous surtout les évêques qui présidons dans l’Église, afin de témoigner que l’Épiscopat est un et indivisible. Que personne ne trompe les fidèles ni n’altère la vérité. L’Épiscopat est un… » (De unitate Ecclesiae, 6-8.)
Cette unité des évêques ne vient pas de calculs et de manœuvres humaines, mais elle vient d’en haut : du service d’un unique Seigneur, de l’impulsion d’un unique Esprit, de l’amour pour une unique et même Église. C’est l’unité qui résulte de la mission que le Christ nous a confiée, qui s’exerce depuis presque un demi-millénaire dans le continent latino-américain et que vous poursuivez vous-mêmes avec générosité en ces temps de profondes transformations, tandis que nous approchons du second millénaire de la rédemption et de l’action de l’Église. C’est l’unité qui se fonde sur l’Évangile, sur le corps et le sang de l’Agneau, sur Pierre vivant en ses successeurs, signes si différents entre eux, mais tous si importants, de la présence de Jésus parmi nous.
Combien vous devez vivre, frères aimés, cette unité de pasteurs, en cette Conférence qui est par elle-même signe et fruit d’une unité qui existe déjà, mais en même temps anticipation et principe d’une unité qui doit être encore plus étroite et solide ! Commencez ces travaux dans un climat d’unité fraternelle : que cette unité soit déjà un élément d’évangélisation !
II. 2. L’unité des évêques entre eux se prolonge dans l’unité avec les prêtres, les religieux et les fidèles. Les prêtres sont les collaborateurs immédiats des évêques dans la mission pastorale, laquelle serait compromise s’il ne régnait entre eux et les évêques une étroite unité.
Les religieux et religieuses seront aussi à un degré élevé des sujets de cette unité. Je sais combien importante a été et continue à être leur contribution à l’évangélisation en Amérique latine. De tous pays, ils arrivèrent ici à l’aube de la découverte et des premiers pas sur le continent. Ici, ils ont travaillé continuellement aux côtés du clergé diocésain. Plus de la moitié du Presbyterium en certains pays, et même la grande majorité en d’autres, est formée de religieux. Cela suffirait à faire comprendre combien il est important, ici plus que dans d’autres parties du monde, que les religieux non seulement acceptent mais recherchent loyalement une indissoluble unité de vues et d’action avec les évêques. C’est à ceux-ci que le Seigneur a confié la mission de paître le troupeau. C’est à eux qu’il appartient de tracer les chemins de l’évangélisation. Il ne peut pas, il ne doit pas leur manquer la collaboration à la fois responsable et active, tout en étant docile et confiante, des religieux, que leur charisme rend beaucoup plus disponibles au service de l’Évangile. Dans cette ligne, c’est sur tous, dans la communauté ecclésiale, que pèse le grave devoir d’éviter des magistères parallèles, inacceptables sur le plan ecclésial et stériles sur le plan pastoral.
Les laïcs sont également des sujets de cette unité, qu’ils soient engagés individuellement ou associés à des organismes d’apostolat pour la diffusion du Royaume de Dieu. Ce sont eux qui doivent consacrer le monde au Christ au milieu des préoccupations quotidiennes et dans les diverses tâches familiales et professionnelles, en union intime et obéissance aux pasteurs légitimes.
Ce don précieux de l’unité ecclésiale doit être sauvegardé entre tous ceux qui font partie du Peuple de Dieu en marche, dans la ligne de la Constitution Lumen gentium.
III. — Défenseurs et promoteurs de la dignité
III. 1. Ceux qui sont familiarisés avec l’histoire de l’Église savent qu’en tout temps il y a eu d’admirables figures d’évêques profondément engagés dans la promotion et la défense courageuse de la dignité humaine de ceux que le Seigneur leur avait confiés. Ils l’ont toujours fait comme un impératif de leur mission épiscopale, car pour eux la dignité humaine est une valeur évangélique qui ne peut être méprisée sans offenser gravement le Créateur.
Cette dignité est foulée aux pieds, au plan individuel, lorsqu’on ne tient pas dûment compte des valeurs comme la liberté, le droit de professer sa religion, l’intégrité physique et psychique, le droit aux biens essentiels, à la vie… Elle est foulée aux pieds, au plan social et politique, lorsque l’homme ne peut exercer son droit de participation ou est soumis à des contraintes injustes et illégitimes, ou à des tortures physiques, psychiques, etc.
Je n’ignore pas combien de problèmes se posent aujourd’hui à ce sujet en Amérique latine. Comme évêques, vous ne pouvez vous en désintéresser. Je sais que vous vous proposez de faire une sérieuse réflexion sur les relations et implications existant entre évangélisation et promotion humaine ou libération, en considérant, en ce vaste et important domaine, l’aspect spécifique de la présence de l’Église.
C’est là que nous retrouvons, sur le plan de l’application concrète, les thèmes que nous avons abordés en parlant de la vérité sur le Christ, sur l’Église et sur l’homme.
III. 2. Si l’Église se rend présente dans la défense ou dans la promotion de la dignité de l’homme, elle le fait dans la ligne de sa mission qui, tout en étant de caractère religieux et non social ou politique, ne peut pas ne pas considérer l’homme dans l’intégralité de son être. Le Seigneur a décrit dans la parabole du bon Samaritain le modèle de l’attention à toutes les nécessités humaines (cf. Lc 10, 29 s.), et il a déclaré qu’en fin de compte il s’identifiera avec les déshérités — les malades, les prisonniers, ceux qui ont faim, sont dans la solitude — auxquels on a tendu la main (cf. Mt 25, 31 s.). Dans ces pages et dans bien d’autres de l’Évangile (cf. Mc 6, 35 44), l’Église a appris que sa mission évangélisatrice comporte pour une part indispensable l’action pour la justice et les tâches de promotion de l’homme (cf. document final du Synode des évêques, octobre 1971) et qu’entre évangélisation et promotion humaine il y a des liens profonds d’ordre anthropologique, théologique et de charité (cf. EN, n. 31); de sorte que « l’évangélisation ne serait pas complète si elle ne tenait pas compte des rapports concrets et permanents qui existent entre l’Évangile et la vie, personnelle et sociale, de l’homme » (EN, n. 29).
Il faut penser par ailleurs que l’action de l’Église dans des domaines comme la promotion humaine, le développement, la justice, les droits de la personne, veut être toujours un service de l’homme, et de l’homme tel qu’elle le voit dans la vision chrétienne de l’anthropologie qu’elle adopte. Elle n’a donc pas besoin de recourir à des systèmes et des idéologies pour aimer, défendre l’homme et collaborer à sa libération : au centre du message dont elle est le dépositaire et le héraut, elle trouve l’inspiration voulue pour agir en faveur de la fraternité, de la justice, de la paix, et contre toutes les dominations, esclavages, discriminations, violences attentats à la liberté religieuse, agressions contre l’homme et tout ce qui attente à la vie (cf. GS, n. 26, 27 et 29).
III. 3. Ce n’est donc pas par opportunisme ou par faim de nouveauté que l’Église, « experte en humanité » (cf. Paul VI, discours à l’ONU, 5 octobre 1965), se fait le défenseur des droits humains. C’est par un authentique engagement évangélique, lequel, comme pour le Christ, est un engagement envers ceux qui sont le plus dans le besoin. Fidèle à cet engagement, l’Église veut se maintenir libre vis-à-vis des systèmes opposés, de façon à opter seulement pour l’homme. Quelles que soient les misères ou les souffrances qui affligent l’homme, le Christ est avec les pauvres, non à travers la violence, les jeux du pouvoir, les systèmes politiques, mais au moyen de la vérité sur l’homme, chemin vers un avenir meilleur.
III. 4. De là naît la constante préoccupation de l’Église pour la délicate question de la propriété. On en trouve un témoignage dans les écrits des Pères de l’Église au cours du premier millénaire du christianisme (saint Ambroise, De Nabuthe, ch. 12, n. 53, PL 14, 747). On en trouve aussi une démonstration claire dans la vigoureuse doctrine de saint Thomas d’Aquin, tant de fois réaffirmée. En notre temps, l’Église a fait appel aux mêmes principes dans des documents de très large diffusion tels que les encycliques sociales des derniers Papes. De ce thème le Pape Paul VI a parlé, avec une force et une profondeur particulières, dans son encyclique Populorum progressio, n. 23-24 ; cf. aussi, encyclique Mater et magistra, n. 106.
Cette voix de l’Église, écho de celle de la conscience humaine, n’a pas cessé de résonner au cours des siècles au milieu des systèmes et des conditions socioculturelles les plus variés : elle mérite et exige d’être écoutée aussi à notre époque, tandis que la richesse croissante d’un petit nombre va de pair avec la misère croissante des masses.
C’est alors que prend un caractère d’urgence l’enseignement de l’Église selon lequel toute propriété privée est grevée d’une hypothèque sociale. En relation avec cet enseignement, l’Église a une mission à accomplir : elle doit prêcher, éduquer les personnes et les collectivités, former l’opinion publique, orienter les responsables des peuples. De cette manière, elle travaillera en faveur de la société, dans laquelle s’insérera ce principe chrétien et évangélique en entraînant une distribution plus juste et plus équitable des biens, non seulement à l’intérieur de chacune des nations, mais aussi dans le monde international en général, en évitant que les pays les plus forts utilisent leur propre pouvoir au détriment des plus faibles.
Ceux sur lesquels retombe la responsabilité de la vie publique des États et des nations devront comprendre que la paix intérieure comme la paix internationale ne seront assurées que si l’on a mis en vigueur un système social et économique fondé sur la justice.
Le Christ n’est pas demeuré indifférent en face de cet impératif de la morale sociale qui couvre un large champ et qui est exigeant. Et l’Église non plus ne saurait le demeurer. Dans l’esprit de l’Église, qui est l’esprit du Christ, et en nous appuyant sur sa doctrine étendue et solide, mettons-nous au travail en ce domaine.
Il faut ici souligner à nouveau que la sollicitude de l’Église s’adresse à l’homme dans son intégrité.
Pour cette raison, pour qu’un système économique soit juste, une condition indispensable est qu’il favorise le développement et la diffusion de l’instruction publique et de la culture. Plus l’économie sera juste, plus profonde sera la conscience de la culture. Cela se trouve dans la ligne de l’affirmation du Concile : pour obtenir une vie digne de l’homme, il n’est pas possible de se limiter à avoir plus, il faut aspirer à être plus (GS, n. 35).
Buvez donc, frères à ces sources authentiques. Parlez le langage du Concile, de Jean XXIII, de Paul VI : c’est le langage de l’expérience, de la souffrance, de l’espérance de l’humanité contemporaine.
Quand Paul VI déclarait que « le développement est le nouveau nom de la paix » (Populorum progressio, n. 76), il pensait aussi aux liens d’interdépendance qui existent non seulement à l’intérieur des nations mais également à l’extérieur d’elles, au niveau mondial. Il prenait en considération les mécanismes qui, étant imprégnés non d’authentique humanisme, mais de matérialisme, produisent, au niveau international, des riches toujours plus riches à côté de pauvres toujours plus pauvres.
Il n’existe pas de règle économique capable de changer par elle-même de tels mécanismes. Il faut faire appel, dans la vie internationale, aux principes de l’éthique, aux exigences de la justice, au premier des commandements qui est celui de l’amour. Il faut donner le primat à la morale, au spirituel, à ce qui naît de la pleine vérité sur l’homme. J’ai désiré vous faire part de ces réflexions, que j’estime fort importantes, bien qu’elles ne doivent pas vous distraire du thème central de la Conférence : nous rejoindrons l’homme, la justice, à travers l’évangélisation.
III. 5. Au regard de ces propos, l’Église voit avec une profonde douleur « l’accroissement, parfois massif, des violations des droits de l’homme dans toutes les parties de la société et du monde… Qui pourrait nier qu’aujourd’hui des personnes individuelles et des pouvoirs civils violent impunément les droits fondamentaux de la personne humaine : droits tels que le droit à la naissance, le droit à la vie, le droit à une procréation responsable, le droit au travail, à la paix, à la liberté, et à la justice sociale, le droit de participer aux décisions qui concernent les peuples et les nations ? Et que dire en face des différentes formes de violence collective comme la discrimination raciale dirigée contre des individus et des groupes, l’usage de la torture physique et psychologique perpétrée contre des prisonniers ou des opposants politiques ? Cette liste s’allonge si nous tournons notre regard vers les exemples de séquestration de personnes pour des raisons politiques et si nous considérons les actes d’enlèvement pour un profit matériel, actes qui frappent si dramatiquement la vie familiale et les structures sociales. » (Cf. mon message à l’ONU pour le 30e anniversaire de la Déclaration universelle des Droits de l’homme, 2 décembre 1978).
Encore une fois, nous le disons avec force : respectez l’homme. Il est à l’image de Dieu ! Évangélisez afin que ceci devienne une réalité. Afin que le Seigneur transforme les cœurs et humanise les systèmes politiques et économiques, à partir de l’engagement responsable de l’homme.
III. 6. Les engagements pastoraux, dans ce domaine, doivent être inspirés par une exacte conception chrétienne de la libération. L’Église a le devoir d’annoncer la libération de millions d’êtres humains, le devoir d’aider à consolider cette libération (cf. EN, n. 30) ; mais elle a aussi le devoir correspondant de proclamer la libération dans sa signification intégrale, profonde, telle que Jésus l’a annoncée et réalisée (cf. EN, n. 31). « Libération de tout ce qui opprime l’homme, mais surtout libération du péché et du malin, dans la joie de connaître Dieu et d’être connu de lui » (EN, n. 9). Libération faite de réconciliation et de pardon. Libération qui découle de cette réalité que nous sommes fils de Dieu, que nous pouvons appeler Dieu « Abba » Père (cf. Rm 8, 15), et en vertu de laquelle nous reconnaissons en tout homme quelqu’un qui est notre frère, dont le cœur peut être transformé par la miséricorde de Dieu. Libération qui nous pousse, avec la force de la charité, à la communion, dont nous trouvons le sommet et la plénitude dans le Seigneur. Libération, en tant qu’elle domine les diverses servitudes et idoles que l’homme se forge et qu’elle fait grandir l’homme nouveau.
Libération qui, dans la mission propre de l’Église, ne se réduit pas à la pure et simple dimension économique, politique, sociale ou culturelle, qui ne se sacrifie pas aux exigences d’une stratégie quelconque, d’une « praxis » ou d’une échéance à court terme (cf. EN, n. 33).
Pour sauvegarder l’originalité de la libération chrétienne et les énergies qu’elle est capable de développer, il est nécessaire, à tout prix, comme le demandait le Pape Paul VI, d’éviter réductions et ambiguïtés : « L’Église perdrait sa signification foncière. Son message de libération n’aurait plus aucune originalité et finirait par être facilement accaparé et manipulé par des systèmes idéologiques et des partis politiques. » (EN, n. 32.) Il y a de nombreux signes qui aident à discerner quand il s’agit d’une libération chrétienne ou quand, au contraire, elle se nourrit surtout d’idéologies qui lui enlèvent sa cohérence avec une vision évangélique de l’homme, des choses, des événements (cf. EN, n. 35). Ces signes dérivent soit du contenu de ce qu’annoncent les évangélisateurs, soit des attitudes concrètes qu’ils prennent. C’est un devoir de regarder, au niveau du contenu, quelle est la fidélité à la parole de Dieu, à la tradition vivante de l’Église, à son magistère. En ce qui concerne les attitudes, il convient de peser quel est leur sens de la communion avec les évêques d’abord, puis avec les autres éléments du Peuple de Dieu ; quelle est la contribution que l’on apporte à la construction effective de la communauté et de quelle manière on exprime avec amour le souci des pauvres, des malades, des déshérités, de ceux qui sont sans défense, des opprimés, et comment, découvrant en eux l’image de Jésus pauvre et souffrant, on s’efforce de soulager leur misère et en eux de servir le Christ (cf. LG, n. 8). Ne nous faisons pas d’illusions : les fidèles humbles et simples sentent spontanément, comme par un instinct évangélique, ce qui, dans l’Église, sert l’Évangile et ce qui le vide de sa signification et l’étouffe sous d’autres intérêts.
Comme vous le voyez, l’ensemble des observations faites par l’exhortation apostolique Evangelii nuntiandi sur le thème de la libération conserve toute sa valeur.
III. 7. Tout ce que nous avons rappelé ci-dessus constitue un patrimoine riche et complexe, que l’exhortation apostolique Evangelii nuntiandi appelle « doctrine sociale » ou « enseignement social » de l’Église (cf. EN, 38). Elle se forme, à la lumière de la parole de Dieu et de l’enseignement du magistère authentique, à partir de la présence des chrétiens au milieu des situations changeantes du monde, au contact des défis qui en proviennent. Cette doctrine sociale comporte par conséquent des principes de réflexion, mais aussi des normes de jugement et des directives d’action (cf. Octogesima adveniens, n. 4).
Faire confiance de manière responsable à cette doctrine sociale, même si certains cherchent à semer le doute et la défiance à son égard, l’étudier sérieusement, chercher à l’appliquer, l’enseigner, lui être fidèle est, pour un fils de l’Église, une garantie de l’authenticité de son engagement dans les devoirs sociaux difficiles et exigeants, et de ses efforts en faveur de la libération ou de la promotion de ses frères.
Permettez donc que je recommande à votre toute spéciale attention pastorale l’urgence qu’il y a à sensibiliser vos fidèles à cette doctrine sociale de l’Église.
Il importe d’apporter un soin particulier à la formation d’une conscience sociale à tous les niveaux et dans tous les secteurs. Lorsque les injustices augmentent et que la distance entre les pauvres et les riches s’accroît douloureusement, la doctrine sociale, d’une manière créative et ouverte aux vastes domaines de la présence de l’Église, doit être un instrument précieux de formation et d’action. Ceci vaut particulièrement pour les laïcs : « Aux laïcs reviennent en propre, quoique non exclusivement, les professions et les activités séculières. » (GS, n. 43.) Il est nécessaire d’éviter les interférences indues et d’étudier sérieusement quand des formes déterminées de suppléance ont leur raison d’être. Les laïcs ne sont-ils pas ceux qui sont appelés, en vertu de leur vocation dans l’Église, à apporter leur contribution dans les domaines politiques, économiques, et à être présents de manière efficace pour protéger et promouvoir les droits de l’homme ?
IV. — Quelques tâches prioritaires
IV. 1. Vous vous apprêtez à étudier de nombreux thèmes pastoraux de grande importance. Le temps me manque pour en traiter. Je me suis déjà référé ou je me référerai à certains d’entre eux dans mes rencontres avec les prêtres, les religieux, les séminaristes, les laïcs.
Les thèmes que je vous signale ont, pour divers motifs, une grande importance. Vous ne manquerez pas de les étudier, parmi tant d’autres que votre clairvoyance pastorale vous suggérera.
a) La famille : Faites tous vos efforts pour qu’il y ait une pastorale de la famille. Consacrez-vous à ce domaine absolument prioritaire avec la certitude que l’évangélisation dans l’avenir dépend en grande partie de l’ « Église domestique ». Elle est l’école de l’amour, de la connaissance de Dieu, du respect de la vie, de la dignité de l’homme. Cette pastorale est d’autant plus importante que la famille est l’objet de plus de menaces. Pensez aux campagnes en faveur du divorce, de l’usage des pratiques anticonceptionnelles, de l’avortement, qui détruisent la société.
b) Les vocations sacerdotales et religieuses : Dans la plus grande partie de vos pays, malgré un réveil des vocations plein d’espérance, leur manque provoque un problème grave et chronique. La disproportion est immense entre le nombre croissant des habitants et celui des ouvriers de l’évangélisation. Ceci est de la plus grande importance pour la communauté chrétienne. Toute communauté doit fournir ses vocations, comme signe de sa vitalité et de sa maturité. Il est besoin de relancer une activité pastorale intense qui, partant de la vocation chrétienne en général, d’une pastorale de la jeunesse enthousiaste, donne à l’Église les serviteurs dont elle a besoin. Les vocations laïques, si indispensables, ne peuvent pas être une compensation. Plus encore, une des preuves de l’engagement des laïcs est la fécondité dans les vocations à la vie consacrée.
c) La jeunesse : Quelle espérance l’Église ne met-elle pas en elle ! Combien d’énergies, dont l’Église a besoin, sont à l’œuvre dans la jeunesse en Amérique latine ! Et combien nous, pasteurs, devons être proches d’elle, afin que le Christ et l’Église, afin que l’amour fraternel pénètrent profondément dans son cœur.
IV. 2. Au terme de ce message, je ne peux faire moins que d’invoquer encore une fois la protection de la Mère de Dieu sur vos personnes et sur votre travail durant ces jours. Le fait que notre rencontre a lieu avec la présence spirituelle de Notre-Dame-de-Guadalupe, vénérée au Mexique et dans tous les autres pays comme la Mère de l’Église en Amérique latine, est pour moi un motif de joie et une source d’espérance. « Étoile de l’évangélisation », que ce soit elle votre guide dans les réflexions que vous ferez et dans les décisions que vous prendrez. Qu’elle obtienne pour vous de son divin Fils :
— Une audace de prophètes et une prudence évangélique de pasteurs ;
— Une clairvoyance de maîtres et une sûreté de guides et d’orientateurs ;
— Une forcé d’âme comme témoins, et une sérénité, une patience et une douceur de pères.
IV. 3. Que le Seigneur bénisse vos travaux. Vous êtes accompagnés de représentants choisis : prêtres, diacres, religieux, religieuses, laïcs, experts, observateurs, dont la collaboration vous sera très utile, Toute l’Église a les yeux fixés sur vous avec confiance et espérance. Veuillez répondre à cette attente avec une pleine fidélité au Christ, à l’Église, à l’homme. L’avenir est dans les mains de Dieu mais, en un certain sens, cet avenir d’un nouvel élan de l’évangélisation, Dieu le met aussi dans vos mains : « Allez donc, enseignez toutes les nations ! » (Mt 28, 19.)
www.vatican.va/…/hf_jp-ii_spe_19…
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Irapuato
Visita Pastoral a México 1979
Santa misa en la Catedral de Ciudad de México (26 de enero de 1979)
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Saludo a los fieles mexicanos, Ciudad de México (26 de enero de 1979)
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Misa de inauguración de la III Conferencia del episcopado latinoamericano en la Basílica di Guadalupe (27 de enero de 1979)
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A la III Conferencia General del Episcopado Latinoamericano, Puebla - República de México (28 de enero de 1979)
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A los enfermos del Hospital Infantil de Ciudad de México, República de México (29 de enero de 1979)
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Al Arzobispo de Oaxaca, Aeropuerto de Oaxaca, República de México (29 de enero de 1979)
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A los indígenas y campesinos mexicanos, Cuilapán, República de México (29 de enero de 1979)
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A las organizaciones católicas, Ciudad de México, República de México (29 de enero de 1979)
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A los estudiantes del Instituto "Miguel Ángel" de Ciudad de México, República de México (30 de enero de 1979)
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Ceremonia de bienvenida a Guadalajara, República de México (30 de enero de 1979)
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Al barrio pobre de Santa Cecilia, Guadalajara, República de México (30 de enero de 1979)
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A los obreros y sus familias, Estadio Jalisco, Guadalajara, República de México (30 de enero de 1979)
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A las religiosas de clausura, Catedral de Guadalajara, República de México (30 de enero de 1979)
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Santa misa en el santuario de Nuestra Señora de Zapopán (30 de enero de 1979)
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Al mundo de la información, Ciudad de México (31 de enero de 1979)
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Irapuato
Durant les 26 années de son pontificat, le pape Jean-Paul II effectua 104 visites pastorales à l'étranger, plus que n'importe quel autre pape. Benoît XVI lui a emboîté le pas avec déjà 13 visites pastorales hors d'Italie.
Sommaire[modifier]
Liste chronologique des voyages pontificaux:
1979198019811982198319841985198619871988198919901991
1992
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Durant les 26 années de son pontificat, le pape Jean-Paul II effectua 104 visites pastorales à l'étranger, plus que n'importe quel autre pape. Benoît XVI lui a emboîté le pas avec déjà 13 visites pastorales hors d'Italie.
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Liste des voyages par nombre de visites dans un pays
Les pays non visités

Bilan cartographié[modifier]

Carte des voyages de Jean-Paul II
9 voyages ou plus 8 voyages 7 voyages 5 voyages 4 voyages 3 voyages 2 voyages 1 voyage pays non visités
Liste chronologique des voyages pontificaux[modifier]
année 1979[modifier]
1er voyage du 25 janvier au 1erfévrier 1979 - République dominicaine, Mexique, Bahamas
2e voyage du 2 au 10juin1979 - République populaire de Pologne
3e voyage du 29 septembre au 8octobre1979 - Irlande et États-Unis d'Amérique
4e voyage du 28 au 30novembre1979 - Turquie
année 1980[modifier]
5e voyage du 2 au 12 mai 1980 - Zaïre (actuelle République démocratique du Congo), Congo, Kenya, Ghana, Burkina Faso et Côte d'Ivoire
6e voyage du 30 mai au 2juin1980 - France
7e voyage du 30 juin au 12juillet1980 - Brésil
8e voyage du 15 au 19novembre1980 - Allemagne
année 1981[modifier]
9e voyage du 16 au 27février1981 - Pakistan, Philippines, Guam (États-Unis d'Amérique), Japon, États-Unis d'Amérique (seulement à Anchorage, en Alaska)
année 1982[modifier]
10e voyage du 12 au 19février1982 - Nigeria, Bénin, Gabon, Guinée équatoriale
11e voyage du 12 au 15 mai 1982 - Portugal
12e voyage du 28 mai au 2juin1982 - Royaume-Uni
13e voyage du 10 au 13juin1982 - Rio de Janeiro (Brésil), Argentine
14e voyage le 15juin1982 - Genève (Suisse)
15e voyage le 29août1982 - Saint-Marin
16e voyage du 31 octobre au 9novembre1982 - Espagne
année 1983[modifier]
17e voyage du 2 au 10mars1983 - Lisbonne (Portugal), Costa Rica, Nicaragua, Honduras, Panama, Salvador, Guatemala, Belize, Haïti
18e voyage du 16 au 23juin1983 - République populaire de Pologne
19e voyage du 14 et 15août1983 - Lourdes (France)
20e voyage du 10 au 13septembre1983 - Autriche
année 1984[modifier]
21e voyage du 2 au 12 mai 1984 - États-Unis d'Amérique (seulement à Fairbanks, en Alaska), Corée du Sud, Papouasie-Nouvelle-Guinée, îles Salomon, Thaïlande
22e voyage du 12 au 17juin1984 - Suisse
23e voyage du 9 au 21septembre1984 - Canada
24e voyage du 10 au 13octobre1984 - Saragosse (Espagne), Saint-Domingue (République dominicaine) et San Juan (Porto Rico)
année 1985[modifier]
25e voyage du 26 janvier au 6février1985 - Pérou, Équateur, Venezuela et Trinité-et-Tobago
26e voyage du 11 au 21 mai 1985 - Pays-Bas, Luxembourg et Belgique
27e voyage du 8 au 19août1985 - Togo, Côte d'Ivoire, Cameroun, République centrafricaine, Zaïre, Kenya et Maroc
28e voyage le 8septembre1985 - Kloten (Suisse) et Liechtenstein
année 1986[modifier]
29e voyage du 31 janvier au 11février1986 - Inde
30e voyage du 1er au 8juillet1986 - Sainte-Lucie et Colombie
31e voyage du 4 au 7octobre1986 - France
32e voyage du 18 novembre au 1erdécembre 1986 - Bangladesh, Singapour, Fidji, Nouvelle-Zélande, Australie et Seychelles
année 1987[modifier]
33e voyage du 31 mars au 13avril1987 - Chili, Uruguay et Argentine
34e voyage du 30 avril au 4 mai 1987 - Allemagne
35e voyage du 8 au 14juin1987 - République populaire de Pologne
36e voyage du 10 au 21septembre1987 - États-Unis d'Amérique (dont La Nouvelle-Orléans et Détroit) et Fort Simpson (Canada)
année 1988[modifier]
37e voyage du 7 au 18 mai 1988 - Uruguay, Bolivie, Lima (Pérou), Paraguay et Curaçao
38e voyage du 23 au 27juin1988 - Autriche
39e voyage du 10 au 19septembre1988 - Zimbabwe, Botswana, Lesotho, Swaziland et Mozambique
40e voyage du 8 au 11octobre1988 - France
année 1989[modifier]
41e voyage du 28 avril au 6 mai 1989 - Madagascar, Réunion, Zambie, Malawi
42e voyage du 1er au 10juin1989 - Norvège, Islande, Finlande, Danemark et Suède
43e voyage du 19 au 21août1989 - Saint-Jacques-de-Compostelle et province des Asturies (tous deux en Espagne)
44e voyage du 6 au 16octobre1989 - Séoul (Corée du Sud), Indonésie (Timor oriental) et île Maurice
. En Corée Jean-Paul II participa au Congrès eucharistique mondial qui accueillait 300 évêques et 20 000 visiteurs de tous les pays asiatiques. Le 8 octobre à Séoul plus d'un million de personnes acclamèrent le pape.
En Indonésie, il a rendu hommage au « Panca Sila » le système politique mis en place par Suharto en soulignant que «Cette philosophie a inspiré et guidé votre croissance nationale (et qui) reconnaît fort opportunément que l'unique fondement de l'unité nationale est le respect pour les diverses opinions et convictions». Il a aussi rendu visite à Timor, un des bastions du catholicisme indonésien, mais son hommage à Suharto n'a pas été apprécié par les chrétiens de l'île et seulement 80 000 personnes assistèrent le 12 octobre à la grand-messe, alors qu'il en était attendu plus de 300 000; de plus en atterrissant à Dili, le pape n'a pas baisé le sol de l'île comme il le fait partout, montrant ainsi sa désapprobation à l'évêque de Timor qui s'était adressé aux Nations unies pour réclamer un référendum d'autodétermination pour le Timor.
année 1990[modifier]
45e voyage du 25 janvier au 1erfévrier 1990 - Cap-Vert, Guinée-Bissau, Mali, Burkina Faso et Tchad
46e voyage du 21 au 22avril1990 - Tchécoslovaquie
47e voyage du 6 au 14 mai 1990 - Mexique et Curaçao
48e voyage du 25 au 27 mai 1990 - Malte
49e voyage du 1er au 10septembre1990 - Luqa (Malte), Tanzanie, Burundi, Rwanda et Yamoussoukro (Côte d'Ivoire)
année 1991[modifier]
50e voyage du 5 au 13 mai 1991 - Portugal
51e voyage du 1er au 9juin1991 - Pologne
52e voyage du 13 au 20août1991 - Czestochowa (Pologne) et Hongrie
53e voyage du 12 au 21octobre1991 - Brésil
année 1992[modifier]
54e voyage du 19 au 26février1992 - Sénégal, Gambie et Guinée
55e voyage du 4 au 10juin1992 - Angola et São Tomé-et-Príncipe
56e voyage du 9 au 14octobre1992 - République dominicaine
année 1993[modifier]
57e voyage du 3 au 10février1993 - Bénin, Ouganda et Khartoum (Soudan)
58e voyage le 25avril1993 - Albanie
59e voyage du 12 au 17juin1993 - Espagne
60e voyage du 9 au 16août1993 - Jamaïque, Mérida (Mexique), Denver (Colorado, États-Unis d'Amérique)
61e voyage du 4 au 10septembre1993 - Lituanie, Lettonie et Estonie
année 1994[modifier]
62e voyage les 10 et 11septembre1994 - Zagreb (Croatie)
année 1995[modifier]
63e voyage du 11 au 21janvier1995 - Manille (Philippines), Port Moresby (Papouasie-Nouvelle-Guinée), Sydney (Australie) et Colombo (Sri Lanka)
64e voyage du 20 au 22 mai 1995 - République tchèque et Pologne
65e voyage les 3 et 4juin1995 - Belgique
66e voyage du 30 juin au 3juillet1995 - Slovaquie
67e voyage du 14 au 20septembre1995 - Yaoundé (Cameroun), Johannesburg (Afrique du Sud), Nairobi (Kenya)
68e voyage du 4 au 9octobre1995 - Newark, East Rutherford, New York, Nations unies, Yonkers, Baltimore (le tout aux États-Unis d'Amérique)
année 1996[modifier]
69e voyage du 5 au 12février1996 - Guatemala, Nicaragua, Salvador et Venezuela
70e voyage le 14avril1996 - Tunisie
71e voyage du 17 au 19 mai 1996 - Slovénie
72e voyage du 21 au 23juin1996 - Allemagne
73e voyage les 6 et 7septembre1996 - Hongrie
74e voyage du 19 au 21septembre1996 - France
année 1997[modifier]
75e voyage les 12 et 13avril1997 - Sarajevo (Bosnie-Herzégovine)
76e voyage du 25 au 27avril1997 - République tchèque
77e voyage les 10 et 11 mai 1997 - Beyrouth (Liban)
78e voyage du 31 mai au 10juin1997 - Pologne
79e voyage du 21 au 24août1997 - Paris (France)
80e voyage du 2 au 6octobre1997 - Rio de Janeiro (Brésil)
année 1998[modifier]
81e voyage du 21 au 26janvier1998 - Cuba
82e voyage du 21 au 23mars1998 - Nigeria
83e voyage du 19 au 21juin1998 - Autriche
84e voyage du 2 au 4octobre1998 - Croatie
année 1999[modifier]
85e voyage du 22 au 28janvier1999 - Saint-Louis (États-Unis d'Amérique) et Mexique
86e voyage du 7 au 9 mai 1999 - Roumanie
87e voyage du 5 au 17juin1999 - Pologne
88e voyage le 19septembre1999 - Slovénie
89e voyage du 5 au 9octobre1999 - New Delhi (Inde), Géorgie
année 2000[modifier]
90e voyage du 24 au 26février2000 - Mont Sinaï (Égypte)
91e voyage du 20 au 26mars2000 - Jordanie et rive ouest du Jourdain («Israël»)
92e voyage les 12 et 13 mai 2000 - Fátima (Portugal)
année 2001[modifier]
93e voyage du 5 au 9 mai 2001 - Malte, Grèce et Syrie
94e voyage du 23 au 27juin2001 - Ukraine (incluant Babi Yar, où de nombreux Juifs furent massacrés durant la Shoah)
95e voyage du 22 au 27septembre2001 - Kazakhstan et Arménie
année 2002[modifier]
96e voyage du 22 au 26 mai 2002 - Azerbaïdjan et Bulgarie
97e voyage du 23 juillet au 2août2002 - Canada, Guatemala (incluant Antigua Guatemala) et Mexique
98e voyage les 18 et 19août2002 - Pologne
année 2003[modifier]
99e voyage les 3 et 4 mai 2003 - Espagne
100e voyage du 5 au 9juin2003 - Croatie
101e voyage le 22juin2003 - Bosnie-Herzégovine
102e voyage du 11 au 14septembre2003 - Slovaquie
année 2004[modifier]
103e voyage le 5juin2004 - Suisse
104e voyage les 14 et 15août2004 - Lourdes (France)
fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_visit…
Irapuato
Pope John Paul II visited 129 [2] countries during his time as pope:
Nine visits to Poland
Eight visits to France (including one visit to Réunion)
Seven visits to the United States (including two stopovers in Alaska)
Five visits to Mexico and Spain
Four visits to Brazil, Portugal, and Switzerland
Three visits to Austria, Canada, Côte d'Ivoire, Croatia, Czech Republic (including one visit to …Más
Pope John Paul II visited 129 [2] countries during his time as pope:
Nine visits to Poland
Eight visits to France (including one visit to Réunion)
Seven visits to the United States (including two stopovers in Alaska)
Five visits to Mexico and Spain
Four visits to Brazil, Portugal, and Switzerland
Three visits to Austria, Canada, Côte d'Ivoire, Croatia, Czech Republic (including one visit to Czechoslovakia), Dominican Republic, Germany, Guatemala, Kenya, Malta (including one stopover in Luqa[3][4][5]), and Slovakia (including one visit to Czechoslovakia),
Two visits to Argentina, Australia, Belgium, Benin, Bosnia-Herzegovina, Burkina Faso, Cameroon, Democratic Republic of the Congo, El Salvador, Hungary, India, Nicaragua, Nigeria, Papua New Guinea, Peru, Philippines, Slovenia, South Korea, Uruguay, and Venezuela
One visit to Albania, Angola, Armenia, Azerbaijan, Bahamas, Bangladesh, Belize, Bolivia, Botswana, Bulgaria, Burundi, Cape Verde, Central African Republic, Chad, Chile, Colombia, Congo, Costa Rica, Cuba, Curaçao (Netherlands Antilles), Denmark, East Timor (then part of Indonesia), Ecuador, Egypt, Equatorial Guinea, Estonia, Fiji, Finland, Gabon, Gambia, Georgia, Ghana, Greece, Guam, Guinea, Guinea-Bissau, Haiti, Honduras, Iceland, Indonesia, Ireland, Israel, Jamaica, Japan, Jordan, Kazakhstan, Latvia, Lebanon, Lesotho, Liechtenstein, Lithuania, Luxembourg, Madagascar, Malawi, Mali, Mauritius, Morocco, Mozambique, Netherlands, New Zealand, Norway, Pakistan, Palestinian territories, Panama, Paraguay, Puerto Rico, Romania, Rwanda, Saint Lucia, San Marino, São Tomé and Príncipe, Senegal, Seychelles, Singapore, Solomon Islands, South Africa, Sri Lanka, Sudan, Swaziland, Sweden, Syria, Tanzania, Thailand, Togo, Trinidad and Tobago, Tunisia, Turkey, Uganda, Ukraine, United Kingdom, Zambia, and Zimbabwe
[edit] Chronological list
[6]

Map details visits outside of Europe (Polish language)
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This box: view · talk · edit
January 25 — February 1, 1979 - Dominican Republic, Mexico, and The Bahamas
June 2 — June 10, 1979 - Poland
September 29 — October 8, 1979 - Ireland and the United States (Boston, New York City, United Nations, Philadelphia, Des Moines, Chicago, and Washington, D.C.)
November 28 — November 30, 1979 - Turkey
May 2 — May 12, 1980 - Zaire, Congo, Kenya, Ghana, Burkina Faso, and Côte d'Ivoire
May 30 — June 2, 1980 - France
June 30 — July 12, 1980 - Brazil
November 15 — November 19, 1980 - Germany[7]
February 16 — February 27, 1981 - Pakistan (stopover in Karachi), the Philippines, Guam, Japan, and the United States (stopover in Anchorage)
February 12 — February 19, 1982 - Nigeria, Benin, Gabon, and Equatorial Guinea
May 12 — May 15, 1982 - Portugal (pilgrimage to the Marian shrine in Fátima on the first anniversary of the assassination attempt against the pope)
May 28 — June 2, 1982 - United Kingdom
June 10 — June 13, 1982 - Brazil (stopover in Rio de Janeiro) and Argentina
June 15, 1982 - Switzerland
August 29, 1982 - San Marino
October 31 — November 9, 1982 - Spain
March 2 — March 10, 1983 - Portugal (stopover in Lisbon), Costa Rica, Nicaragua, Honduras, Panama, El Salvador, Guatemala, Belize, and Haiti
June 16 June 23, 1983 - Poland
August 14 — August 15, 1983 - France (pilgrimage to the Marian shrine in Lourdes)
September 10 — September 13, 1983 - Austria
May 2 — May 12, 1984 - the United States (stopover in Fairbanks), South Korea, Papua New Guinea, Solomon Islands, and Thailand
June 12 — June 17, 1984 - Switzerland
September 9 — September 21, 1984 - Canada
October 10 — October 13, 1984 - Spain, Dominican Republic, and Puerto Rico
January 26 — February 6, 1985 - Peru, Ecuador, Venezuela, and Trinidad and Tobago
May 11 — May 21, 1985 - Netherlands, Luxembourg, and Belgium
August 8 — August 19, 1985 - Togo, Côte d'Ivoire, Cameroon, Central African Republic, Zaire, Kenya, and Morocco
September 8, 1985 - Switzerland and Liechtenstein
January 31 — February 11, 1986 - India
July 1 — July 8, 1986 - Colombia and Saint Lucia
October 4 — October 7, 1986 - France
November 18 — December 1, 1986 - Bangladesh, Singapore, Fiji, New Zealand, Australia, and the Seychelles
March 31 — April 13, 1987 - Chile, Uruguay, and Argentina (celebration of World Youth Day in Buenos Aires)
April 30 — May 4, 1987 - Germany
June 8 — June 14, 1987 - Poland
September 10 — September 21, 1987 - United States (Miami, Columbia, SC, New Orleans, San Antonio, Phoenix, Los Angeles, Monterey, CA, San Francisco, Detroit), and Canada (Fort Simpson, NT)[8]
May 7 — May 18, 1988 - Uruguay, Bolivia, Peru, and Paraguay,
June 23 — June 27, 1988 - Austria
September 10 — September 19, 1988 - Zimbabwe, Botswana, Lesotho, Swaziland, and Mozambique
October 8 — October 11, 1988 - France
April 28 — May 6, 1989 - Madagascar, Réunion, Zambia, and Malawi
June 1 — June 10, 1989 - Norway, Iceland, Finland, Denmark, and Sweden
August 19 — August 21, 1989 - Spain (celebration of World Youth Day in Santiago de Compostela)
October 6 — October 16, 1989 - South Korea, Indonesia (including East Timor), and Mauritius
January 25 — February 1, 1990 - Cape Verde, Guinea-Bissau, Mali, Burkina Faso, and Chad
April 21 — April 22, 1990 - Czechoslovakia
May 6 — May 14, 1990 - Mexico and Curaçao
May 25 — May 27, 1990 - Malta
September 1 — September 10, 1990 - Malta (stopover in Luqa), Tanzania, Burundi, Rwanda, and Côte d'Ivoire (consecration of the Basilica of Our Lady of Peace of Yamoussoukro)
May 5 — May 13, 1991 - Portugal (pilgrimage to the Marian shrine in Fátima on the tenth anniversary of the assassination attempt against the pope)
June 1 — June 9, 1991 - Poland
August 13 — August 20, 1991 - Poland (celebration of World Youth Day in Częstochowa) and Hungary
October 12 — October 21, 1991 - Brazil
February 19 — February 26, 1992 - Senegal, Gambia, and Guinea
June 4 — June 10, 1992 - Angola and São Tomé and Príncipe
October 9 — October 14, 1992 - Dominican Republic
February 3 — February 10, 1993 - Benin, Uganda, and Sudan
April 25, 1993 - Albania
June 12 — June 17, 1993 - Spain
August 9 — August 16, 1993 - Jamaica, Mexico, and the United States (celebration of World Youth Day in Denver)
September 4 — September 10, 1993 - Lithuania (visit to the Hill of Crosses), Latvia, and Estonia
September 10 — September 11, 1994 - Croatia
January 11 — January 21, 1995 - Philippines (celebration of World Youth Day 1995 in Manila), Papua New Guinea, Australia, and Sri Lanka
May 20 — May 22, 1995 - Czech Republic and Poland
June 3 — June 4, 1995 - Belgium
June 30 — July 3, 1995 - Slovakia
September 14 — September 20, 1995 - Cameroon, South Africa, and Kenya
October 4 — October 9, 1995 - United States (Newark, East Rutherford, New York City, United Nations,[9] Yonkers, Baltimore)
February 5 — February 12, 1996 - Guatemala, Nicaragua, El Salvador, and Venezuela
April 14, 1996 - Tunisia
May 17 — May 19, 1996 - Slovenia
June 21 — June 23, 1996 - Germany
September 6 — September 7, 1996 - Hungary
September 19 — September 22, 1996 - France
April 12 — April 13, 1997 - Bosnia and Herzegovina
April 25 — April 27, 1997 - Czech Republic
May 10 — May 11, 1997 - Lebanon
May 31 — June 10, 1997 - Poland
August 21 — August 24, 1997 - France (celebration of World Youth Day in Paris)
October 2 — October 6, 1997 - Brazil
January 21 — January 26, 1998 - Cuba
March 21 — March 23, 1998 - Nigeria
June 19 — June 21, 1998 - Austria
October 2 — October 4, 1998 - Croatia
January 22 — January 28, 1999 - Mexico and United States (St. Louis)
May 7 — May 9, 1999 - Romania
June 5 — June 17, 1999 - Poland
September 19, 1999 - Slovenia
October 5 — October 9, 1999 - India and Georgia
February 24 — February 26, 2000 - Egypt (Great Jubilee pilgrimage to Mount Sinai)
March 20 — March 26, 2000 - Jordan, the Palestinian territories, and Israel (Great Jubilee pilgrimage to the Holy Land)
May 12 — May 13, 2000 - Portugal (Great Jubilee pilgrimage to the Marian shrine in Fátima)
May 5 — May 9, 2001 - Greece, Syria, and Malta
June 23 — June 27, 2001 - Ukraine
September 22 — September 27, 2001 - Kazakhstan and Armenia
May 22 — May 26, 2002 - Azerbaijan and Bulgaria
July 23 — August 2, 2002 - Canada (celebration of World Youth Day 2002 in Toronto), Guatemala, and Mexico
August 18 — August 19, 2002 - Poland
May 3 — May 4, 2003 - Spain
June 5 — June 9, 2003 - Croatia
June 22, 2003 - Bosnia and Herzegovina
September 11 — September 14, 2003 - Slovakia
June 5, 2004 - Switzerland
August 14 — August 15, 2004 - France (pilgrimage to the Marian shrine in Lourdes)
[edit] See also
List of pastoral visits of Pope Paul VI outside Italy
List of journeys of Pope Benedict XVI
List of meetings between the President of the United States and the Pope
Papal travel
State visit
[edit] References
Notes
^ List of travels of Pope John Paul II from the Vatican
^ Vatican News Services (in Italian)
^ The Malta Independent
^ The Travels of Pope John Paul II
^ Apostolic Journeys of His Holiness Pope John Paul II (in Italian)
^ Events in the Pontificate of John Paul II from the Vatican
^ Grave, Werner (1980). "Gemeinsam Zeugnis geben": Johannes Paul II. in Deutschland. Butzon & Bercker. ISBN3766691449.
^ Pope John Paul II’s Travels Visits to the United States
^ United Nations General Assembly Verbotim Report meeting 20 session 50 page 2, His Holiness Pope John Paul II Holy See on 5 October 1995 (retrieved 2008-07-01)
[edit] External links
1987 Papal visit to Fort Simpson NWT
en.wikipedia.org/wiki/List_of_pastora…
Irapuato
Durante il suo pontificato, papa Giovanni Paolo II ha viaggiato più di tutti i precedenti papi messi assieme. Mentre alcune delle mete dei suoi pellegrinaggi (come gli Stati Uniti e la Terra Santa) erano già stati visitati dal predecessore Paolo VI (soprannominato a volte il Papa pellegrino), molti altri paesi non erano mai stati visitati in precedenza da alcun altro Pontefice.
Numerosissimi anche …Más
Durante il suo pontificato, papa Giovanni Paolo II ha viaggiato più di tutti i precedenti papi messi assieme. Mentre alcune delle mete dei suoi pellegrinaggi (come gli Stati Uniti e la Terra Santa) erano già stati visitati dal predecessore Paolo VI (soprannominato a volte il Papa pellegrino), molti altri paesi non erano mai stati visitati in precedenza da alcun altro Pontefice.
Numerosissimi anche i viaggi e visite pastorali effettuate nelle parrocchie di Roma e nelle città, santuari, luoghi di lavoro in Italia.
È stato il primo Papa in carica a recarsi nel Regno Unito, dove ha incontrato la Regina Elisabetta II ed il Capo della Chiesa Anglicana. In quell'occasione, compiendo un gesto di alto valore simbolico, si inginocchiò in preghiera insieme all'Arcivescovo di Canterbury, Robert Runcie, all'interno della Cattedrale di Canterbury, il luogo più sacro della Chiesa Anglicana.
In occasione dei suoi numerosi viaggi ha posto in rilievo la propria devozione alla Vergine Maria, recandosi in visita a molti santuari a lei consacrati, come quelli di Knock, nella Repubblica d'Irlanda, di Fatima in Portogallo, di Nostra Signora di Guadalupe in Messico, di Lourdes in Francia e di Pompei in Italia. Questi suoi pellegrinaggi sono spesso stati contraddistinti da una vastissima partecipazione popolare alle Messe Papali da lui celebrate, come, ad esempio, quella di un milione di persone (un quarto dell'intera popolazione irlandese) che partecipò alla Messa celebrata nel 1979 nel Phoenix Park di Dublino.
Nel 1984, Giovanni Paolo II fu il primo Papa a visitare Porto Rico. In quell'occasione speciali padiglioni furono allestiti per lui all'aeroporto internazionale Luis Muñoz Marín, nella capitale San Juan, dove si incontrò con il governatore Rafael Hernández Colón e altri esponenti politici a Plaza Las Américas.
Alcuni giornali riportarono la notizia di un complotto per assassinare il Papa durante la sua visita a Manila, nelle Filippine, nel gennaio del 1995. Il piano, inserito all'interno di un vasto piano di attacchi terroristici, chiamato Operazione Bojinka, sarebbe stato pianificato dai due affiliati alla rete terroristica Al Qaida, Ramzi Yusef e Khalid Sheykh Mohammed. Un attentatore suicida, vestito da prete per potersi avvicinare a Wojtyła senza destare sospetti, avrebbe dovuto avvicinarsi al veicolo che lo trasportava e farsi esplodere vicino ad esso. Qualche giorno prima del 15 gennaio, giorno in cui avrebbe dovuto aver luogo l'attentato, un incendio casualmente divampato in un appartamento permise agli investigatori, guidati da Aida Fariscal, di venire in possesso di un computer portatile di proprietà di Yusef che conteneva i piani dettagliati dell'azione terroristica. Yusef fu arrestato in Pakistan circa un mese più tardi, mentre Khalid Sheikh Mohammed fu arrestato solo nel 2003.
Nel 1999 Giovanni Paolo II visitò la Romania dove incontrò i capi locali della Chiesa ortodossa, divenendo il primo Papa a visitare un paese a maggioranza Ortodossa dallo Scisma nell'XI secolo (1054).
Sempre nel 1999, Giovanni Paolo II fece un altro dei suoi numerosi viaggi negli Stati Uniti d'America, celebrando una messa a St. Louis nell'Edward Jones Dome. Parteciparono più di 104.000 persone, trasformando l'evento nella più grande riunione al coperto nella storia degli Stati Uniti.
Nel maggio del 2001 Wojtyła fece un altro pellegrinaggio attraverso il Mediterraneo sulle tracce del santo di cui ha portato il nome: San Paolo. Viaggiando dalla Grecia alla Siria all'isola di Malta, divenendo il primo Papa cattolico ad entrare in Grecia da più di mille anni ed il primo in assoluto a visitare una Moschea. Visitò la Moschea degli Omayyadi di Damasco dove si crede che il corpo decollato di Giovanni il Battista sia sepolto.
Lista dei viaggi [modifica]

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Motivo: perché escludere tutti i viaggi in Italia
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I seguenti sono tutti i viaggi pastorali di Giovanni Paolo II al di fuori dell'Italia:
25 gennaio - 1 febbraio 1979 - Repubblica Dominicana, Messico, Bahamas
2 giugno - 10 giugno 1979 - Polonia
29 settembre - 8 ottobre 1979 - Repubblica d'Irlanda e Stati Uniti
28 novembre - 30 novembre 1979 - Turchia
2 maggio - 12 maggio 1980 - Zaire, Repubblica del Congo, Kenya, Ghana, Burkina Faso, Costa d'Avorio
30 maggio - 2 giugno 1980 - Francia
30 giugno - 12 luglio 1980 - Brasile
15 novembre - 19 novembre 1980 - Germania
16 febbraio - 27 febbraio 1981 - Pakistan, Filippine, Guam (USA), Giappone, Alaska (USA)
12 febbraio - 19 febbraio 1982 - Nigeria, Benin, Gabon, Guinea Equatoriale
12 maggio - 15 maggio 1982 - Portogallo
28 maggio - 2 giugno 1982 - Gran Bretagna
10 giugno - 13 giugno 1982 - Rio de Janeiro (Brasile), Argentina
15 giugno 1982 - Ginevra (Svizzera)
29 agosto 1982 - San Marino
31 ottobre - 9 novembre 1982 - Spagna
2 marzo - 10 marzo 1983 - Lisbona (Portogallo), Costa Rica, Nicaragua, Honduras, Panama, El Salvador, Guatemala, Belize, Haiti
16 giugno - 23 giugno 1983 - Polonia
14 agosto - 15 agosto 1983 - Lourdes (Francia)
10 settembre - 13 settembre 1983 - Austria
2 maggio - 12 maggio 1984 - Alaska (USA), Repubblica di Corea, Papua Nuova Guinea, Isole Salomone, Thailandia
12 giugno - 17 giugno 1984 - Svizzera
9 settembre - 21 settembre 1984 - Canada
10 ottobre - 13 ottobre 1984 - Saragozza (Spagna), Santo Domingo (Repubblica Dominicana), San Juan (Porto Rico)
26 gennaio - 6 febbraio 1985 - Perù, Ecuador, Venezuela, Trinidad e Tobago
11 maggio - 21 maggio 1985 - Olanda, Lussemburgo, Belgio
8 agosto - 19 agosto 1985 - Togo, Costa d'Avorio, Camerun, Repubblica Centrafricana, Zaire, Kenya, Marocco
8 settembre 1985 - Kloten (Svizzera), Liechtenstein
31 gennaio - 11 febbraio 1986 - India
1º luglio - 8 luglio 1986 - Santa Lucia, Colombia
4 ottobre - 7 ottobre 1986 - Francia
18 novembre - 1 dicembre 1986 - Bangladesh, Singapore, Fiji, Nuova Zelanda, Australia, Seychelles
31 marzo - 13 aprile 1987 - Cile, Uruguay, Argentina (Giornata Mondiale della Gioventù 1987)
30 aprile - 4 maggio 1987 - Germania
8 giugno - 14 giugno 1987 - Polonia
10 settembre - 21 settembre 1987 - Stati Uniti (incluse New Orleans e Detroit), Fort Simpson (Canada)
7 maggio - 18 maggio 1988 - Uruguay, Bolivia, Lima (Perù), Paraguay, Curacao
23 giugno - 27 giugno 1988 - Austria
10 settembre - 19 settembre 1988 - Zimbabwe, Botswana, Lesotho, Swaziland, Mozambico
8 ottobre - 11 ottobre 1988 - Francia
28 aprile - 6 maggio 1989 - Madagascar, Réunion, Zambia, Malawi
1 giugno - 10 giugno 1989 - Norvegia, Islanda, Finlandia, Danimarca, Svezia
19 agosto - 21 agosto 1989 - Santiago de Compostela (Giornata Mondiale della Gioventù 1989) e Asturie (Spagna)
6 ottobre - 16 ottobre 1989 - Seul (Repubblica di Corea), Timor Est (all'epoca Indonesia), Mauritius
25 gennaio - 1 febbraio 1990 - Capo Verde, Guinea-Bissau, Mali, Burkina Faso, Ciad
21 aprile - 22 aprile 1990 - Cecoslovacchia
6 maggio - 14 maggio 1990 - Messico, Curacao
25 maggio - 27 maggio 1990 - Malta
1 settembre - 10 settembre 1990 - Luqa (Malta), Tanzania, Burundi, Ruanda, Yamoussoukro (Costa d'Avorio)
5 maggio - 13 maggio 1991 - Portogallo
1 giugno - 9 giugno 1991 - Polonia
13 agosto - 20 agosto 1991 - Czestochowa (Polonia, Giornata Mondiale della Gioventù 1991), Ungheria
12 ottobre - 21 ottobre 1991 - Brasile
19 febbraio - 26 febbraio 1992 - Senegal, Gambia, Guinea
4 giugno - 10 giugno 1992 - Angola, São Tomé e Príncipe
9 ottobre - 14 ottobre 1992 - Repubblica Dominicana
3 febbraio - 10 febbraio 1993 - Benin, Uganda, Khartoum (Sudan)
25 aprile 1993 - Albania
12 giugno - 17 giugno 1993 - Spagna
9 agosto - 16 agosto 1993 - Giamaica, Merida (Messico), Denver (USA, Giornata Mondiale della Gioventù 1993)
4 settembre - 10 settembre 1993 - Lituania, Lettonia, Estonia
10 settembre - 11 settembre 1994 - Zagabria (Croazia)
11 gennaio - 21 gennaio 1995 - Manila (Filippine, Giornata Mondiale della Gioventù 1995), Port Moresby (Papua Nuova Guinea), Sydney (Australia), Colombo (Sri Lanka)
20 maggio - 22 maggio 1995 - Repubblica Ceca, Polonia
3 giugno - 4 giugno 1995 - Belgio
30 giugno - 3 luglio 1995 - Slovacchia
14 settembre - 20 settembre 1995 - Yaoundé (Camerun), Johannesburg (Sudafrica), Nairobi (Kenya)
4 ottobre - 9 ottobre 1995 - Newark, East Rutherford, New York, Yonkers, Baltimora (tutte negli USA)
5 febbraio - 12 febbraio 1996 - Guatemala, Nicaragua, El Salvador, Venezuela
14 aprile 1996 - Tunisia
17 maggio - 19 maggio 1996 - Slovenia
21 giugno - 23 giugno 1996 - Germania
6 settembre - 7 settembre 1996 - Ungheria
19 settembre - 22 settembre 1996 - Francia
12 aprile - 13 aprile 1997 - Sarajevo (Bosnia-Erzegovina)
25 aprile - 27 aprile 1997 - Repubblica Ceca
10 maggio - 11 maggio 1997 - Beirut (Libano)
31 maggio - 10 giugno 1997 - Polonia
21 agosto - 24 agosto 1997 - Parigi (Francia, Giornata Mondiale della Gioventù 1997)
2 ottobre - 6 ottobre 1997 - Rio de Janeiro (Brasile)
21 gennaio - 26 gennaio 1998 - Cuba
21 marzo - 23 marzo 1998 - Nigeria
19 giugno - 21 giugno 1998 - Austria
2 ottobre - 4 ottobre 1998 - Croazia
22 gennaio - 28 gennaio 1999 - St. Louis (USA), Messico
7 maggio - 9 maggio 1999 - Romania
5 giugno - 17 giugno 1999 - Polonia
19 settembre 1999 - Slovenia
5 ottobre - 9 ottobre 1999 - Nuova Delhi (India), Georgia
24 febbraio - 26 febbraio 2000 - Monte Sinai (Egitto)
20 marzo - 26 marzo 2000 - Giordania, Israele
12 maggio - 13 maggio 2000 - Fatima (Portogallo)
5 maggio - 9 maggio 2001 - Malta, Grecia, Siria
23 giugno - 27 giugno 2001 - Ucraina, incluso Babi Yar, dove furono massacrati numerosi ebrei durante l'Olocausto
22 settembre - 27 settembre 2001 - Kazakistan, Armenia
22 maggio - 26 maggio 2002 - Azerbaijan, Bulgaria
23 luglio - 2 agosto 2002 - Canada (Giornata Mondiale della Gioventù 2002), Guatemala (inclusa Antigua Guatemala), Messico
18 agosto - 19 agosto 2002 - Polonia
3 maggio - 4 maggio 2003 - Spagna
5 giugno - 9 giugno 2003 - Croazia
22 giugno 2003 - Bosnia-Erzegovina
11 settembre - 14 settembre 2003 - Slovacchia
5 giugno 2004 - Svizzera
14 agosto - 15 agosto 2004 - Lourdes (Francia)
Per paese [modifica]
Papa Giovanni Paolo II ha visitato 127 paesi dalla sua elezione (oltre l'Italia):
Nove visite in Polonia
Otto visite in Francia (inclusa una visita a Réunion)
Sette visite negli Stati Uniti d'America (incluse due tappe in Alaska)
Cinque visite in Messico e Spagna
Quattro visite in Brasile, Portogallo e Svizzera
Tre visite in Austria, Canada, Costa d'Avorio, Croazia, Cecoslovacchia (più due visite in Slovacchia), El Salvador, Germania, Guatemala, Kenya, Malta e Repubblica Dominicana
Due visite in Argentina, Australia, Belgio, Benin, Bosnia-Erzegovina, Burkina Faso, Camerun, Curacao (Antille Olandesi), Filippine, India, Nicaragua, Nigeria, Papua Nuova Guinea, Perù, Repubblica di Corea, Slovacchia (più di tre visite in Cecoslovacchia), Slovenia, Ungheria, Uruguay, Venezuela e Zaire
Una visita in Albania, Angola, Armenia, Azerbaijan, Bahamas, Bangladesh, Belize, Bolivia, Botswana, Bulgaria, Burundi, Capo Verde, Ciad, Cile, Colombia, Congo, Costa Rica, Cuba, Danimarca, Ecuador, Egitto (al Monte Sinai), Estonia, Fiji, Finlandia, Gabon, Gambia, Georgia, Ghana, Giamaica, Giappone, Giordania, Gran Bretagna, Grecia, Guinea, Guinea-Bissau, Guinea Equatoriale, Haiti, Islanda, Isole Salomone, Israele, Kazakistan, Lettonia, Libano, Lesotho, Liechtenstein, Lituania, Lussemburgo, Madagascar, Malawi, Mali, Marocco, Mauritius, Mozambico, Norvegia, Nuova Zelanda, Olanda, Pakistan, Panama, Paraguay, Porto Rico, Repubblica Centrafricana, Repubblica d'Irlanda, Romania, Ruanda, San Marino, São Tomé e Príncipe, Senegal, Seychelles, Singapore, Sri Lanka, Santa Lucia, Sudafrica, Siria, Sudan, Svezia, Swaziland, Thailandia, Tanzania, Timor Est (all'epoca parte dell'Indonesia), Togo, Trinidad e Tobago, Tunisia, Turchia, Ucraina, Uganda, Zambia, Zimbabwe
Giornate Mondiali della Gioventù [modifica]
Sette viaggi pastorali di Wojtyla sono stati fatti in occasione di altrettante edizioni internazionali della GMG. Non è ovviamente compresa nel conteggio la GMG di Roma del 2000.

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Irapuato
Papst Johannes Paul II. hat insgesamt 127 Länder besucht: neun Reisen nach Polen; acht Reisen nach Frankreich (einschließlich einer Reise nach Réunion); sieben Reisen in die USA (einschließlich zweier Zwischenlandungen in Alaska, ohne eine Reise nach Puerto Rico); je fünf Reisen nach Mexiko und Spanien; je vier Reisen nach Brasilien, Portugal und in die Schweiz; je drei Reisen nach Côte d'Ivoire …Más
Papst Johannes Paul II. hat insgesamt 127 Länder besucht: neun Reisen nach Polen; acht Reisen nach Frankreich (einschließlich einer Reise nach Réunion); sieben Reisen in die USA (einschließlich zweier Zwischenlandungen in Alaska, ohne eine Reise nach Puerto Rico); je fünf Reisen nach Mexiko und Spanien; je vier Reisen nach Brasilien, Portugal und in die Schweiz; je drei Reisen nach Côte d'Ivoire, Deutschland, in die Dominikanische Republik, nach El Salvador, Guatemala, Kanada, Kenia, Kroatien, Malta, Österreich und in die Tschechoslowakei bzw. nach Tschechien (außerdem zwei Reisen in die Slowakei); je zwei Reisen nach Argentinien, Australien, Belgien, Benin, Bosnien und Herzegowina, Burkina Faso, Indien, Kamerun, Nicaragua, auf die Niederländischen Antillen (Curaçao), Nigeria, Papua-Neuguinea, Peru, auf die Philippinen, nach Südkorea, in die Slowakei (außerdem drei Reisen in die Tschechoslowakei bzw. nach Tschechien), nach Slowenien, Ungarn, Uruguay, Venezuela, Zaire; je eine Reise nach Ägypten (Berg Sinai), Albanien, Angola, Äquatorialguinea, Armenien, Aserbaidschan, auf die Bahamas, nach Bangladesch, Belize, Bolivien, Botswana, Bulgarien, Burundi, Chile, Costa Rica, Dänemark, Ecuador, Estland, Fidschi, Finnland, Gabun, Gambia, Georgien, Ghana, Griechenland, Guinea, Guinea-Bissau, Haiti, Honduras, Indonesien, Irland, Island, Israel (einschließlich Westjordanland), Jamaika, Japan, Jordanien, auf die Kap Verde, nach Kasachstan, Kolumbien, in den Kongo, nach Kuba, Lesotho, Lettland, in den Libanon, nach Liechtenstein, Litauen, Luxemburg, Madagaskar, Malawi, Mali, Mauritius, Marokko, Mosambik, in die Niederlande, nach Neuseeland, Norwegen, Osttimor (zu der Zeit Teil von Indonesien), Pakistan, Panama, Paraguay, Puerto Rico (dazu sieben Reisen in die übrigen USA), Südafrika, Rumänien, Ruanda, Sambia, San Marino, São Tomé und Príncipe, in den Senegal, auf die Seychellen, nach Singapur, auf die Salomonen, nach Simbabwe, Sri Lanka, St. Lucia, in den Sudan, nach Swasiland, Schweden, Syrien, Tansania, Thailand, Togo, Trinidad und Tobago, in den Tschad, nach Tunesien, in die Türkei, nach Uganda, in die Ukraine, in das Vereinigte Königreich und in die Zentralafrikanische Republik. Nicht besuchte Länder mit mehr als zehn Millionen Einwohnern (in absteigender Reihenfolge nach Einwohnerzahl): Volksrepublik China, Russland, Vietnam, Äthiopien, Iran, Myanmar, Algerien, Afghanistan, Nepal, Usbekistan, Saudi-Arabien, Irak, Malaysia, Nordkorea, Taiwan, Jemen, Kambodscha, Niger, Serbien und Montenegro und Weißrussland. Chronologische Übersicht [Bearbeiten] Bundespräsident Karl Carstens empfängt Johannes Paul II. am 15. November 1980 auf Schloss Augustusburg Eingraviertes Besuchsdatum am Marmorsockel der Münchner Mariensäule1.25. Januar - 1. Februar 1979 - Dominikanische Republik, Mexiko, Bahamas 2.2. Juni - 10. Juni 1979 - Polen 3.29. September - 8. Oktober 1979 - Republik Irland, USA 4.28. November - 30. November 1979 - Türkei 5.2. Mai - 12. Mai 1980 - Zaire, Kongo, Kenia, Ghana, Burkina Faso, Côte d'Ivoire 6.30. Mai - 2. Juni 1980 - Frankreich 7.30. Juni - 12. Juli 1980 - Brasilien 8.15. November - 19. November 1980 - Deutschland 9.16. Februar - 27. Februar 1981 - Pakistan, Philippinen, Guam (USA), Japan, USA (nur Anchorage) 10.12. Februar - 19. Februar 1982 - Nigeria, Benin, Gabun, Äquatorialguinea 11.12. Mai - 15. Mai 1982 - Portugal 12.28. Mai - 2. Juni 1982 - Vereinigtes Königreich 13.10. Juni - 13. Juni 1982 - Rio de Janeiro (Brasilien), Argentinien 14.15. Juni 1982 - Genf (Schweiz) 15.29. August 1982 - San Marino 16.31. Oktober - 9. November 1982 - Spanien 17.2. März - 10. März 1983 - Lissabon (Portugal), Costa Rica, Nicaragua, Honduras, Panama, El Salvador, Guatemala, Belize, Haiti 18.16. Juni - 23. Juni 1983 - Polen 19.14. August - 15. August 1983 - Lourdes (Frankreich) 20.10. September - 13. September 1983 - Österreich 21.2. Mai - 12. Mai 1984 - USA (nur Fairbanks, Alaska), Südkorea, Papua-Neuguinea, Salomonen, Thailand 22.12. Juni - 17. Juni 1984 - Schweiz 23.9. September - 21. September 1984 - Kanada 24.10. Oktober - 13. Oktober 1984 - Saragossa (Spanien), Santo Domingo (Dominikanische Republik), San Juan (Puerto Rico) 25.26. Januar - 6. Februar 1985 - Peru, Ecuador, Venezuela, Trinidad und Tobago 26.11. Mai - 21. Mai 1985 - Niederlande, Luxemburg, Belgien 27.8. August - 19. August 1985 - Togo, Côte d'Ivoire, Kamerun, Zentralafrikanische Republik, Zaire, Kenia, Marokko 28.8. September 1985 - Kloten (Schweiz), Liechtenstein 29.31. Januar - 11. Februar 1986 - Indien 30.1. Juli - 8. Juli 1986 - St. Lucia, Kolumbien 31.4. Oktober - 7. Oktober 1986 - Frankreich 32.18. November - 1. Dezember 1986 - Bangladesch, Singapur, Fidschi, Neuseeland, Australien, Seychellen 33.31. März - 13. April 1987 - Chile, Uruguay, Argentinien 34.30. April - 4. Mai 1987 - Deutschland 35.8. Juni - 14. Juni 1987 - Polen 36.10. September - 21. September 1987 - USA (einschließlich New Orleans und Detroit), Fort Simpson (Kanada) 37.7. Mai - 18. Mai 1988 - Uruguay, Bolivien, Lima (Peru), Paraguay, Curaçao 38.23. Juni - 27. Juni 1988 - Österreich 39.10. September - 19. September 1988 - Simbabwe, Botswana, Lesotho, Swasiland, Mosambik 40.8. Oktober - 11. Oktober 1988 - Frankreich 41.28. April - 6. Mai 1989 - Madagaskar, Réunion (Frankreich), Sambia, Malawi 42.1. Juni - 10. Juni 1989 - Norwegen, Island, Finnland, Dänemark, Schweden 43.19. August - 21. August 1989 - Santiago de Compostela und Asturien (jeweils Spanien) 44.6. Oktober - 16. Oktober 1989 - Seoul (Südkorea), Indonesien (Osttimor), Mauritius 45.25. Januar - 1. Februar 1990 - Kap Verde, Guinea-Bissau, Mali, Burkina Faso, Tschad 46.21. April - 22. April 1990 - Tschechoslowakei 47.6. Mai - 14. Mai 1990 - Mexiko, Curaçao 48.25. Mai - 27. Mai 1990 - Malta 49.1. September - 10. September 1990 - Luqa (Malta), Tansania, Burundi, Ruanda, Yamoussoukro (Côte d'Ivoire) 50.5. Mai - 13. Mai 1991 - Portugal 51.1. Juni - 9. Juni 1991 - Polen 52.13. August - 20. August 1991 - Tschenstochau (Polen), Ungarn 53.12. Oktober - 21. Oktober 1991 - Brasilien 54.19. Februar - 26. Februar 1992 - Senegal, Gambia, Guinea 55.4. Juni - 10. Juni 1992 - Angola, São Tomé und Príncipe 56.9. Oktober - 14. Oktober 1992 - Dominikanische Republik 57.3. Februar - 10. Februar 1993 - Benin, Uganda, Khartum (Sudan) 58.25. April 1993 - Albanien 59.12. Juni - 17. Juni 1993 - Spanien 60.9. August - 16. August 1993 - Jamaika, Mérida (Mexiko), Denver (USA) 61.4. September - 10. September 1993 - Litauen, Lettland, Estland 62.10. September - 11. September 1994 - Zagreb (Kroatien) 63.11. Januar - 21. Januar 1995 - Manila (Philippinen), Port Moresby (Papua-Neuguinea), Sydney (Australien), Colombo (Sri Lanka) 64.20. Mai - 22. Mai 1995 - Tschechien, Polen 65.3. Juni - 4. Juni 1995 - Belgien 66.30. Juni - 3. Juli 1995 - Slowakei 67.14. September - 20. September 1995 - Yaoundé (Kamerun), Johannesburg (Südafrika), Nairobi (Kenia) 68.4. Oktober - 9. Oktober 1995 - Newark, East Rutherford, New York, Vereinte Nationen, Yonkers, Baltimore (alle USA) 69.5. Februar - 12. Februar 1996 - Guatemala, Nicaragua, El Salvador, Venezuela 70.14. April 1996 - Tunesien 71.17. Mai - 19. Mai 1996 - Slowenien 72.21. Juni - 23. Juni 1996 - Deutschland (Bad Lippspringe/Paderborn und Berlin) 73.6. September - 7. September 1996 - Ungarn 74.19. September - 22. September 1996 - Frankreich 75.12. April - 13. April 1997 - Sarajewo (Bosnien und Herzegowina) 76.25. April - 27. April 1997 - Tschechien 77.10. Mai - 11. Mai 1997 - Beirut (Libanon) 78.31. Mai - 10. Juni 1997 - Polen 79.21. August - 24. August 1997 - Paris (Frankreich) 80.2. Oktober - 6. Oktober 1997 - Rio de Janeiro (Brasilien) 81.21. Januar - 26. Januar 1998 - Kuba 82.21. März - 23. März 1998 - Nigeria 83.19. Juni - 21. Juni 1998 - Österreich 84.2. Oktober - 4. Oktober 1998 - Kroatien 85.22. Januar - 28. Januar 1999 - St. Louis (USA), Mexiko 86.7. Mai - 9. Mai 1999 - Rumänien 87.5. Juni - 17. Juni 1999 - Polen 88.19. September 1999 - Slowenien 89.5. November - 9. November 1999 - Neu-Delhi (Indien), Georgien 90.24. Februar - 26. Februar 2000 - Berg Sinai (Ägypten) 91.20. März - 26. März 2000 - Jordanien, Westjordanland, Israel 92.12. Mai - 13. Mai 2000 - Fátima (Portugal) 93.5. Mai - 9. Mai 2001 - Malta, Griechenland, Syrien 94.23. Juni - 27. Juni 2001 - Ukraine, einschließlich Babi Jar, wo viele Juden im Holocaust ermordet wurden 95.22. September - 27. September 2001 - Kasachstan, Armenien 96.22. Mai - 26. Mai 2002 - Aserbaidschan, Bulgarien 97.23. Juli - 2. August 2002 - Kanada, Guatemala (einschließlich Antigua), Mexiko 98.18. August - 19. August 2002 - Polen 99.3. Mai - 4. Mai 2003 - Spanien 100.5. Juni - 9. Juni 2003 - Kroatien 101.22. Juni 2003 - Bosnien und Herzegowina 102.11. September - 14. September 2003 - Slowakei 103.5. Juni 2004 - Bern (Schweiz) 104.14. August - 15. August 2004 - Lourdes (Frankreich) Siehe auch [Bearbeiten] Papstbesuche in Deutschland Papstbesuche in Österreich Auslandsreisen des Papstes Benedikt XVI. Weblinks [Bearbeiten] Informationen über die Reisen auf der Homepage des Vatikan de.wikipedia.org/wiki/Auslandsreisen_…
Irapuato
Папа Йоан Павел II (на латински: Ioannes Paulus PP. II), или Карол Йозеф Войтила (на полски: Karol Józef Wojtyła), е първият римокатолически папа от славянски произход и първият папа след папа Адриан VI (1522 г.), който не е италианец. Служи като папа от 16 октомври 1978 до смъртта си на 2 април 2005. Той …Más
Папа Йоан Павел II (на латински: Ioannes Paulus PP. II), или Карол Йозеф Войтила (на полски: Karol Józef Wojtyła), е първият римокатолически папа от славянски произход и първият папа след папа Адриан VI (1522 г.), който не е италианец. Служи като папа от 16 октомври 1978 до смъртта си на 2 април 2005. Той е известен и с литературното си творчество, в това число няколко пиеси и стихосбирки. Стиховете му са доста херметични, със сложна философска образност. Превеждан е на български. Биография [редактиране] Войтила е роден на 18 май 1920 г. във Вадовице, Полша. Той е третото дете в семейството на полския офицер от запаса Карол Войтила и жена му Емилия. Според общинските документи, те са дребни селяни, но според други — търговци. Братът на Войтила се нарича Едмунд. Бащата на бъдещия папа говорел перфектно немски и учил сина си вкъщи. Впоследствие, младият Карол се научава да говори немски с австрийски акцент. Майка му умира на 13 април 1929 г., а брат му Едмунд — на 5 декември 1932 г. Карол Войтила е наричан от другите „Голаджията“, защото играе център-нападетел в градския футболен отбор, съставен най-вече от млади евреи. Отначало той е искал да се занимава с театър и литература, като бил много вглъбен в революционната полска литература. Войтила знаел наизуст цели пасажи от Хенрик Сенкевич и Адам Мицкевич, а любимият му поет бил Циприан Норвид. Той е силно повлиян от актьора Мечислав Котлярчик, който има дисциплината на свещеник. След като завършва гимназията, Войтила отбива военната си служба като строителен работник. После се премества в Краков заедно с баща си. Войтила учи по-късно в Ягелонския университет. Там изследва средновековна и модерна полска поезия, литературни текстове, чете пиеси и романи, учи руски, църковнославянски, латински. Той е интелектуален водач, рецитира стихове, играе в театъра. Войтила е бегач на дълги разстояния и много добър скиор. По време на Втората световна война обстановката в Краков и Полша е неблагоприятна. Тогава Войтила чете усилено, учи френски, задълбочава се в Стария завет. Четири години работи като копач в каменна кариера, а по-късно и в химическа фабрика, за да не го депортират в Германия. 60 младежа са разделени на четири групи от по 15-има човека, като сред тях е и Войтила. Те започват да се занимават незаконно с религиозна дейност. Тогава Карол Войтила пише пиесите Йов и Давид и превежда от гръцки Едип на Софокъл. На 29 февруари 1944 г. е блъснат от камион след две дванайсетчасови смени в каменната кариера. Закаран е в болница и се възстановява там около две седмици — до 12 март. Когато настъпва краят на Втората световна война, Войтила подновява курсовете си във факултета по теология в Ягелонския университет. На 1 ноември 1946 г. той е ръкоположен за свещеник. През лятото на 1947 г. той изпълнява свещеническа мисия сред полските емигранти във Франция, Белгия и Холандия. На 19 юли 1948 г. защитава доктората си по теология, като темата е „Проблемът за вярата в делата на Св. Йоан Кръстни“. В началото на юли 1948 г. Карол Войтила се завръща в Полша. Герб на кардинал ВойтилаТой е викарий на различни енории в Краков, както и капелан на студентите от университета до 1 септември 1951 г., когато продължава изучававането на философия и теология. На 3 декември 1953 г. той защитава професура на тема „Оценка на възможността за намиране на католическа етика в етичната система на Макс Шелер“ в Католическия университет в Люблин. По-късно Войтила става професор по социална етика и морална теология в Краковската семинария и в Люблинския университет. На 4 юли 1958 г. папа Пий XII го назначава за помощник-епископ. На 28 септември е ръкоположен за епископ от архиепископ Еугениуш Бажяк във Вавелската катедрала, Краков. Папа Павел VI го номинира за архиепископ на Краков на 13 януари 1964 г., а на 26 юни 1967 г. той е вече кардинал. Папство [редактиране] От началото на своето папство, което започва на 16 октомври 1978 г., Папа Йоан Павел II е направил 102 папски посещения извън Ватикан и над 140 в Италия. Като епископ на Рим е посетил 301 от всичките 334 епархии. Издал е 14 енциклики, и е написал 13 апостолически проповеди, 11 апостолически конституции и 41 апостолически писма. Папа Йоан Павел II е публикувал и две книги – „Прекрачване на прага на надеждата“ (октомври 1994 г.) и „Дар и мистика: 50-та годишнина от ръкополагането ми за свещеник“ (ноември 1996 г.). Йоан Павел II е председателствал 131 беатификационни церемонии (за блажени са обявени 1 282 души) и 43 церемонии за канонизиране (за светци са обявени 456). Провел е 8 консистории, при които е обявил 201 души за кардинали. От 1978 г. до смъртта си Светият отец е председателствал 15 синода на епископите – 6 редовни, един извънреден и 8 специални. Никой друг папа не е събирал толкова много хора – на Генералните му меси в сряда са минали около 16 милиона богомолци, без да се броят извънредните и специални церемонии. За церемонията по посрещането на новото хилядолетие през 2000 г. се събират около 8 милиона богомолци. Има 38 официални визити, 650 аудиенции и срещи с държавни глави и 212 аудиенции с министър-председатели. През 2002 г. посещава и България. Провеждана политика [редактиране] Оказаната подкрепа на дисидентите от бившия социалистически блок, и по-специално на полския синдикат Solidarność (Солидарност) и на Лех Валенса имат важна роля за събарянето на комунистическите режими в Източна Европа в края на 80-те години на миналия век. Отношение към въпроси от областта на науката: [редактиране] 1 май 1991 г., провъзгласява енцикликата Centesimus annus, сто годишно честване на Rerum Novarum, в която има препоръки да знанията и организацията. 31 октомври 1992 г. той се произнася в полза на реабилитирането на Галилей, осъден от инквизията на смърт чрез изгаряне (клада). 22 октомври 1996 г. признава в слово пред Академия на науките на понтификата, че теорията на еволюцията е "нещо повече от само хипотеза". 14 септември 1998 г. провъзгласява енцикликата Fides et Ratio за взаимовръзките между вяра, разум и философия. Вижте също [редактиране] Открийте още информация за Йоан Павел II в нашите сродни проекти: Общомедия (изображения и звук) Уикицитат (цитати)Атентат срещу Йоан Павел II Апостолическо поклонничество на папа Йоан Павел II в България Религия Християнство bg.wikipedia.org/wiki/Йоан_Павел_II
Irapuato
Cardinal Dziwisz on John Paul II's 1st Poland Trip
Krakow Archbishop Explains What Changed Europe
KRAKOW, Poland, 12 JUNE 2009 (ZENIT) The dismantling of the Berlin Wall didn't begin in Berlin; rather it happened in 1979 in Poland, according to Pope John Paul II's longtime personal secretary.
Cardinal Stanislaw Dziwisz, now archbishop of Krakow, affirmed this in an interview with Marcin Przeciszewski …Más
Cardinal Dziwisz on John Paul II's 1st Poland Trip
Krakow Archbishop Explains What Changed Europe

KRAKOW, Poland, 12 JUNE 2009 (ZENIT) The dismantling of the Berlin Wall didn't begin in Berlin; rather it happened in 1979 in Poland, according to Pope John Paul II's longtime personal secretary.
Cardinal Stanislaw Dziwisz, now archbishop of Krakow, affirmed this in an interview with Marcin Przeciszewski and Tomasz Królak of the Polish Catholic agency Kai, on the occasion of the 30th anniversary of the Polish Pope's first trip to his homeland.
ZENIT here presents that interview, in which the cardinal suggests that the June 2-10, 1979, papal trip was the event that started to change the face of Eastern Europe.
Q: When did John Paul II begin to think about a possible visit to his homeland?
Cardinal Dziwisz: Already as a cardinal, Karol Wojtyla gave great importance to the 900th anniversary of the death of St. Stanislaw, and from some time before he had prepared the celebrations. He had given invitations to all of the cardinals that participated in the conclave of August 1978 and he immediately invited Pope John Paul I to Krakow as well. Because of this, from the first moment of his election to the See of Peter, it was natural for him to do everything possible to come to Poland to celebrate the anniversary. He felt it a moral duty to be in Krakow, though he realized it wasn't going to be easy to bring this about.
Q: Did he think that the Polish Communist authorities wouldn't easily accept something like this?
Cardinal Dziwisz: When the Polish authorities heard this request, they reacted negatively. But in the mean time, John Paul II had received the invitation to visit Mexico. He welcomed it with joy. For him, Latin America was very important in regard to liberation theology — the attempt to see the social doctrine of the Church through the lens of Marxist ideology. And he said: If I can go to Mexico, the nation that has the most anticlerical constitution in the world, then even the Polish government cannot tell me no. He well remembered that the Communist authorities had not permitted the visit of Paul VI. But nevertheless he intuited that they couldn't stop him.
Q: When did the negotiations begin?
Cardinal Dziwisz: Quite soon. The negotiation was directed by the secretary of the Polish episcopal conference, Bishop Bronislaw Dabrowski. In the end, Warsaw opened the doors but with a condition: The Pope's visit could not coincide with the anniversary of St. Stanislaw in May. The Holy Father answered: That's fine, then I'll come the next month, in June.
Q: And regarding the itinerary, were there difficulties?
Cardinal Dziwisz: It was established that the Pope couldn't go beyond the Vistula, to the regions of eastern Poland. And Silesia was also excluded. Basically, the authorities wanted the trip to be as brief as possible and the movement very limited.
Q: In the end, the difficulties were overcome. Did John Paul II consider the possible consequences of his trip? Did he realize that it has been so crucial for the development of events in Poland?
Cardinal Dziwisz: No one could foresee that. He was convinced that the Polish nation, so strongly rooted in the faith, deserved the visit of the Pope. Today without a doubt we can say that his first pilgrimage to Poland was the most important of all the papal journeys because it sparked a process of incredible changes at the global level. Everything began during those days.
Q: How did the Pope prepare for this trip?
Cardinal Dziwisz: He alone wrote all the texts of the discourses and the homilies. The role of the Polish section of the secretariat of state was only to give citations. He didn't use any notes; his memory was enough. He was perfectly organized and he wrote very quickly: A long discourse didn't take him more than an hour and a half of preparation. For a brief discourse, an hour was enough. And he read a lot. He was able to do various things at the same time.
Q: The principal theme of the pilgrimage was the pouring out of the Holy Spirit. This was cited in almost all the Pope's discourses. Was this a decision that he consulted his collaborators about?
Cardinal Dziwisz: John Paul II was a visionary, like many artists. He knew what to say and what the nation hoped he would say. He knew how to present these themes in the light of faith and the teaching of the Church. Moreover, it was the period of Pentecost.
Q: But did John Paul II realize that the discourse given in Gniezno — where he affirmed that the mission of the Slavic Pope was to make Europe rediscover the unity between West and East — called into question the Vatican Ostpolitik that in fact accepted the existing situation?
Cardinal Dziwisz: John Paul II always rejected the doctrine of the "historic compromise," according to which the West and even the Church were to consider Marxism as a decisive element in the development of history. He was convinced that the future belonged to neither Marxism nor the class struggle. In this sense, he decisively changed Vatican politics. The change of perspective caused reflection in many environments and the questioning of if Marxism were really so strong.
With the same determination, John Paul II opposed the attempts to include the Marxist analysis in the social doctrine of the Church in the context of liberation theology. For him, the development of humanity passed through the possibility of choice and through human rights. He was in favor of the rights of the person and the untouchable dignity of man. The discourse in Gniezno marked the beginning of the fall of the Iron Curtain that divided Europe then. The fall of the Wall began there, not in Berlin.
Q: Was there not concern even in the Vatican at the fact that John Paul II was going so far?
Cardinal Dziwisz: A declaration of such force in favor of these rights indeed alarmed some, among them, even men of the Church.
Q: Does it bother you that today they speak of the Berlin Wall and not of Gniezno or the Solidarity Movement?
Cardinal Dziwisz: Historical facts must be spoken of. The fall of the Wall was the consequence of the process begun in 1979 in Poland and I repeat: The dismantling of the Iron Curtain began June 3, 1979, in Gniezno.
Q: In Krakow, during the course of that first trip, the Pope went to the window of the archbishop's residence and spoke with the youth — a dialogue that would later repeat itself in each of his trips to Poland. Was this on the agenda?
Cardinal Dziwisz: No. It was an absolutely spontaneous initiative. Thousands of people were waiting under the window and they called to the Pope. He had to let himself be seen in some way. The Holy Father made that decision on his own, against the recommendations of some in his party who discouraged it for reasons of security.
Q: In your opinion, what is the deepest meaning of his first pilgrimage to Poland?
Cardinal Dziwisz: After this visit, Poland was no longer the same. The people held their heads up high; they were no longer afraid.
Q: Was the Solidarity Movement born as a natural fruit of this liberation?
Cardinal Dziwisz: John Paul II liberated the interior energy of the people. In this sense, he established the spiritual foundation for the birth of Solidarnosc the next year.
Q: During his return to the Vatican, did John Paul II make any comments about the trip?
Cardinal Dziwisz: He didn't say anything because he had lost his voice. Upon his return, he was very tired; he slept for a stretch of 14 hours.
Q: Let's talk about martial law, introduced by General Jaruzelski in December of 1981. What was the Pope's reaction?
Cardinal Dziwisz: John Paul II rarely showed his concern. But he raised his voice in the Basilica of St. Peter, in the presence of the Polish delegation presided over by President Jablonski. This happened in October of 1982, on the occasion of the canonization of Father Kolbe. The Pope said, "The nation does not deserve what you have done to it."
Q: But John Paul II had taken into consideration the possibility of a Soviet invasion of Poland?
Cardinal Dziwisz: No one took this seriously into consideration, given that the Soviets were already bent on Afghanistan. We knew that the Soviet Union could not permit it. Regarding this we had precise information directly from the White House; we had received them from Zbigniew Brzezinski and from President Reagan himself, who personally called the Pope.
Q: What was the relationship between John Paul II and General Jaruzelski? He continues saying that martial law was the lesser evil compared to the Soviet invasion.
Cardinal Dziwisz: The Pope never accepted such an interpretation. He respected the intelligence and culture of Jaruzelski, but he was not in agreement with him at all. The general looked exclusively at the East. As opposed to Edward Gierek, who, saying goodbye to the Pope at the end of his trip said, "Here in Warsaw, the winds of the East and the West blow. Holy Father, you keep up those of the West."
Q: Let's move to the present. When can we expect the canonization of John Paul II?
Cardinal Dziwisz: That depends directly on Benedict XVI. In any case it seems to me that everything is going very well. The process for the miracle is already under way. And the recognition of the heroic virtues of Karol Wojtyla will be decisive. We hope that the devil doesn't stick his tail in the matter.
Q: Have you ever felt the presence of the devil?
Cardinal Dziwisz: Yes, I've felt it. In the strongest way when the devil was expelled from a young woman. I was there; I know what that means. It is terrible to sense the presence of a force that is so great and incontrollable. I saw how he mistreated her physically, I heard the voice with which he yelled at her. It happened after a general audience. John Paul II recited the exorcism, but nothing. Then he said that the next day he would celebrate Mass for the intentions of the youth. And after this Mass, she suddenly felt like another person; everything had gone away. At first she didn't believe it; she thought that it was a psychic illness. But Satan exists.
Q: And how can his presence in the world be seen?
Cardinal Dziwisz: Satan exists, even though the prevalent ideology thinks this is pure fairytales. Today the devil works so that people believe he doesn't exist. This is a more perfidious methodology.

This article has been selected from the ZENIT Daily Dispatch
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Irapuato
😇 Yes, México "opened the doors" for the Pope and his visit to Poland. 👏
Irapuato
John Paul II had received the invitation to visit Mexico. He welcomed it with joy. For him, Latin America was very important in regard to liberation theology — the attempt to see the social doctrine of the Church through the lens of Marxist ideology. And he said: If I can go to Mexico, the nation that has the most anticlerical constitution in the world, then even the Polish government cannot tell …Más
John Paul II had received the invitation to visit Mexico. He welcomed it with joy. For him, Latin America was very important in regard to liberation theology — the attempt to see the social doctrine of the Church through the lens of Marxist ideology. And he said: If I can go to Mexico, the nation that has the most anticlerical constitution in the world, then even the Polish government cannot tell me no. He well remembered that the Communist authorities had not permitted the visit of Paul VI. But nevertheless he intuited that they couldn't stop him. www.ewtn.com/library/CHISTORY/zdziwjp2.htm