Une intervention punitive contre le régime d’el-Assad
permettrait-elle d’arrêter le massacre ou, à rebours de ses
louables intentions, alimenterait-elle l’incendie ? Pour le
pape François, aucun doute ne semble permis. La guerre ne peut
« jamais » apporter la solution. Si l’affaire syrienne
n’avait ce caractère non seulement sérieux mais dramatique et même
horrible – déjà 100 000 morts et 2 millions de
réfugiés –, on pourrait traiter son intervention à la légère.
Le pape, comme Miss France, se déclare-t-il pour la paix et contre
la guerre ? Fort bien ! Voilà une opinion tout à fait
sympathique, mais de faible valeur sur le plan géopolitique. Or, il
faut souhaiter que la parole du Saint-Siège
Article paru dans :
Punir Assad, le dilemme de l'Occident
Edition du 05 septembre 2013 (N°3549)
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Jean-Pierre Denis