Concernant les clous dans les mains, voici une analyse du vocabulaire en langue hébraîque sur ce sujet.

``Une analyse attentive du vocabulaire montre que ר׃ désigne une «main», qui peut comprendre également le «bras» et s'étendre jusqu'à l'aisselle, et לגֶרֶ un «pied» , qui peut comprendre également la «jambe» et s'étendre jusqu'à la cuisse, même si dans de très nombreux cas, le sens limité de « main » ou de « pied » est celui qui convient. Quant à ףּכַּ il désigne soit la «main» entière jusqu'au poignet, soit le «pied» entier jusqu'à la cheville. Une analyse détaillée du vocabulaire montre que ר׃ est la désignation de la « main », qui pourrait également inclure le « bras » et s'étendre jusqu'à l'aisselle ; et que לגֶרֶ est la désignation du « pied », qui pourrait inclure la « jambe » et s'étendre jusqu'à la cuisse, même si dans de nombreux cas, le sens restreint de « main » ou de « pied » est celui qui convient. Quant au ףּכַּ, il montre soit la « main » complète jusqu'au poignet, soit le « pied » complet jusqu'à la cheville.``

source : jstor.org/stable/44089404

Autre argument invalide : celui du crucifiement dans les deux espaces de Destot, parce que dans les paumes, la main aurait été arrachée par le poids du corps.
Cet argument s'appuie sur une expérience insuffisante, car faite sur..... des corps morts, et non pas vivants ! ( heureusement, d'ailleurs, autrement il y aurait eu assez peu de volontaires ).
Or : il y a vraiment très peu de corps morts qui recroquevillent spontanément et fermement leurs mains, lorsqu'on perce celles-ci dans la paume ! Et cela vient du fait.... que ces corps sont morts, justement. Sur une main vivante, c'est... très différent.
La première main du Christ fut bien crucifiée dans l'espace de Destot ( la main visible sur le Linceul ), car les romains savaient très bien que c’était l'idéal pour que le corps ne se détache pas, et il est très probable - pour ne pas dire certain - que si les deux mains du Christ avaient été crucifiées dans la paume, elles n'auraient pas tenues bon durant trois heures et plus.
Mais l'autre main se trouvait trop loin du second trou fait par avance dans le montant horizontal de la Croix : il fallut donc tirer sur les bras jusqu'à démettre une épaule ( ce que les 15 oraisons de sainte Brigitte de Suède confirment ), mais même ainsi, les bourreaux ne purent clouer le second poignet du Christ dans le trou prévu, alors ils enfoncerent le clou là où ils purent, dans la paume. Mais comme cette paume etait vivante - pas comme dans l'expérience du docteur ! - , le clou provoqua la contraction de la main par un réflexe nerveux très douloureux, ce qui servit de verrou autour du clou, de telle sorte que la main fut tout de même suffisamment fixée à la croix, et put soutenir le poids du corps sans se déchirer.

Encore une fois, je renvoie aux descriptions extrêmement précises qui se trouvent dans les écrits de Maria Valtorta.

- Jésus a lui-même essuyé le sang qu'il avait sué au jardin des Oliviers grâce à son manteau et à l'abondante rosée matinale, comme le mentionne les révélations faites à Maria Valtorta, ce qui est tout à fait plausible, et explique qu'on ne retrouve pas trace de cette sudation sur le Linceul. La sudation sanglante ne concerne pas fortement d'ailleurs l'ensemble du Corps de la tête au pied.

- 100 mètres : c'est tout à fait dérisoire comme distance pour le chemin de croix, par rapport à tout ce que la Tradition chrétienne nous dit de ce chemin de douleur. Sur 100 mètres, Jésus ne peut pas : être tombé par trois fois, avoir rencontré sa sainte Mère, avoir reçu l'aide de Simon de Cyrene pour porter sa croix, avoir rencontré et consolé les femmes de Jérusalem, avoir rencontré Véronique qui lui essuya le Visage avec un linge.... à moins que tout ce monde là se soient tenus tout près les uns des autres, presque à se marcher sur les pieds ! Cela ne tient pas la route.
Toute cette action sur 100m, cela voudrait également dire que Jésus aurait avancé littéralement à la vitesse d'un escargot, ou plus exactement d'un mourrant, or Il était Dieu et en pleine force physique dans son Humanité, malgré l'affaiblissement dû à la flagellation et aux coups.
Et Jésus avait une soif infinie de souffrir, un élan infini vers sa Passion : on ne peut donc pas comparer ses capacités physiques avec celles d'un homme normal subissant les mêmes supplices.

- Rien d'ailleurs sur le saint Suaire n'indique la distance parcourue par le Christ, chargé de sa Croix !
Si l'on se réfère aux descriptions très précises de Maria Valtorta, qui correspondent également à ce que voyait le padre Pio lors de la Messe, la voie douloureuse fut bien plus longue que seulement 100 mètres. Je ne m'avancerai pas à donner une distance, il faudrait se pencher sur la question.