Michel Onfray s'empêtre dans ses contradictions. Auprès d'un Laurent Alexandre lobotomisé, enthousiaste pour le progrès inhumain ( puçage du cerveau et autre ), on l'entend ailleurs déplorer la possible arrivée d'utérus artificiels ( à suspendre dans son salon ) , et il explique la nécessité d'une vraie mère pour transmettre à l'enfant ce que seul un être vivant peut transmettre, et non une machine.
Et pour justifier son attachement aux méthodes traditionnelles qu'il a aimé et reçu de son éducation dans un milieu modeste, il se déclare attaché aux valeurs qui proviennent de notre culture chrétienne nationale, laquelle a permis notamment l'avènement de l'image, contre l'interdit de celle-ci promu par le judaïsme et l'islamisme.

Mais ce faisant, Michel Onfray approuve positivement ce qu'il pensait désapprouver, car ce qu'il promeut est entièrement semblable au principe de l'utérus artificiel : il voudrait d'une société qui garderait toutes les valeurs chrétiennes, celles auxquelles il est tant attaché, mais ... sans le Christ pour les lui transmettre comme une véritable Mère, par l'intermédiaire de l'Eglise ! Il voudrait donc d'une société artificiellement chrétienne, sans lien vivant avec le Christ, par des moyens purement humains.

Monsieur Onfray, le ridicule ne tue pas, et c'est vraiment heureux pour vous. Lorsque l'intelligence vous sera revenu, vous comprendrez qu'un enfant ne peut pas être né sans un véritable utérus et une vraie mère, et que de même une société chrétienne bien vivante n'a pu être conçue et enfantée que par un vrai Christ Vivant Ressuscité, qui seul a pu faire ce qu'Il avait dit dans son Evangile, car monsieur Onfray, vous allez être stupidement incapable d'expliquer comment un mort ou un "non existant" aurait pu fonder sur l'Amour et étendre au monde entier l'Eglise catholique, tel un père engendrant, nourrissant et faisant grandir sa propre fille.

Peut-être qu'alors, vous deviendrez digne du nom de philosophe ?